Page 295 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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266 DOGMt! M LA HAUTE MAGIE.
elle. Nous avons vu que les êtres élémentaires sont
des hommes imparfaits et encore mortels. Larévé-
lation dont nous parlons et qu'on a regardée
comme une fable est donc le dogme de la solida-
rité morale en amour, qui est le fond de l'amour
même et en explique seul toute la sainteté et toute
la puissance.
Quelle est donc cette magicienne qui change
ses adorateurs en pourceaux et dont les enchante-
ments sont détruits dès qu'elle est soumise à
l'amour? C'est la courtisane antique, c'est la fille
de marbre de tous les temps. La femme sans
amour absorbe et avilit tout ce qui l'approche la
femme qui aimerépand l'enthousiasme, la noblesse
et la vie.
On a beaucoup parlé dans le siècle dernier d'un
adepte accusé de charlatanisme, et qu'on nommait
de son vivant le divin Cagliostro. On sait qu'il
les évocations et n'a été
pratiquait qu'il surpassé
dans cet art que par l'illuminé SchrœpBer (<). On
sait qu'il se vantait de nouer les sympathies, et
qu'il disait avoir le secret du grand œuvre; mais
(<)Vo!r, dans le Mtue!, les secretset les formesde
SchMBp&rponr tesévocattoma.