Page 68 - Les Kamasutra
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6. Polissage.
Lorsque, après l’avoir baisé, il le caresse partout avec sa langue, et
particulièrement sur l’extrémité, cela s’appelle polissage.
7. Succion de la mangue.
Lorsque, continuant de la sorte, il en introduit la moitié dans sa
bouche, le baise et le suce avec force, cela s’appelle succion de la
manque.
8. Absorption.
Et enfin, lorsque, du consentement de l’homme, l’eunuque
introduit le Lingam tout entier dans sa bouche et le presse jusqu’à la
racine comme s’il allait l’avaler, cela s’appelle absorption.
Chacune de ces opérations terminée, l’eunuque exprime son désir
d’en rester là ; malgré la première, le client veut la seconde, puis la
troisième, et ainsi de suite.
On peut aussi, pendant cette espèce de congrès, frapper,
égratigner, etc.
L’Auparishtaka est également pratiqué par des femmes dissolues
et libertines, et par des servantes non mariées, qui vivent de la
profession de masseuse.
Les Acharyas (anciens et vénérables auteurs) sont d’avis que cet
Auparishtaka est l’affaire d’un chien et non celle d’un homme, parce
que c’est une pratique basse et prohibée par la Sainte Écriture, et
parce que l’homme lui-même souffre en mettant son Lingam en
contact avec les bouches des eunuques et des femmes. Mais
Vatsyayana soutient que les prohibitions de la Sainte Écriture ne
s’appliquent pas à ceux qui fréquentent les courtisanes, et que la
pratique de l’Auparishtaka n’est défendue qu’avec les femmes
mariées. Quant au mal qui peut être fait à l’homme, il est aisément
remédiable.
Les gens de l’Inde orientale ne s’adressent pas aux femmes qui
pratiquent l’Auparishtaka.
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