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HOMMAGE A ÉMILE COUÉ
Dans le courant du mois de septembre 1920, j'ouvris pour la
première fois le livre de Charles Baudoin, de Genève, professeur dans
cette ville, à l'Institut J.-J. Rousseau.
Cet ouvrage s'appelle : « Suggestion et Autosuggestion ». L'auteur l'a
dédié « À Émile Coué, à l'initiateur et à l'homme de bien, en profonde
reconnaissance ».
Je le lus et ne quittai pas le volume avant d'avoir été jusqu'au bout.
C'est qu'il contient le très simple exposé d'une œuvre
magnifiquement humanitaire, appuyée sur une théorie qui peut
paraître enfantine tant elle se trouve à la portée de chacun. Et si
chacun la met en pratique, il en découlera le plus grand bien.
Depuis plus de vingt ans d'inlassable labeur, Émile Coué, qui habite
aujourd'hui Nancy, où il suivit naguère les travaux et les expériences
Liébeault, père de la doctrine de la suggestion, depuis plus de vingt
ans, dis-je, Coué ne s'est occupé que de cette question, mais tout
spécialement pour amener ses semblables à cultiver
l'autosuggestion.
Au commencement du siècle, Coué avait atteint le but de ses
recherches, il avait dégagé la force immense et générale de
l'autosuggestion. Après des expériences in-[[108]] nombrables sur
des milliers de sujets, il montrait l'action du subconscient dans les cas
organiques. Ceci est nouveau, et le grand mérite de ce savant
profondément modeste est d'avoir trouvé le remède à des maux
terribles, réputés incurables ou douloureux à l'excès, sans espoir de
soulagement.
Ne pouvant entrer ici dans de longs détails scientifiques, je dirai
seulement comment le savant de Nancy exerce sa méthode.
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