Page 98 - Microsoft Word - méthode Coué
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               J'en reviens donc à ce mois de septembre où j'ouvris le volume de M.
               Charles Baudoin. À la suite d'un exposé substantiel, l'auteur énumère

               la guérison de maladies telles que l'entérite, l'eczéma, le bégaiement,
               la mutité, une sinusite datant de vingt-cinq ans, et qui avait nécessité

               onze opérations, la métrite, la salpingite, les fibromes, varices, etc.,
               enfin et surtout, les plaies tuberculeuses profondes et la phtisie (cas

               de Mme D.., de Troyes, âgée de 30 ans, devenue mère après sa
               guérison suivie sans rechutes). Ceci constaté souvent par les
               médecins traitants.


               Ces exemples me frappèrent profondément, c'était là le miracle. Il ne

               s'agissait pas de nerfs, mais de maux que la médecine aborde sans
               succès. Cette guérison de la tuberculose me fut une révélation.


               Atteinte depuis deux ans d'une névrite aiguë de la face, je souffrais

               horriblement. Quatre médecins, dont deux spécialistes, avaient
               prononcé la sentence qui suffirait à elle seule à cultiver le mal par son
               influence néfaste sur le moral : « Rien à faire! » Ce « rien à faire »

               avait été pour moi le principe de la pire des autosuggestions.


               En possession de la formule : Tous les jours, à tous points de vue…,
               etc., je la récitai avec une foi qui, pour être venue subitement, n'en

               était pas moins capable de soulever des montagnes et jetant bas
               châles et écharpes, tête nue, je m'en allai au jardin sous le vent et la

               pluie en répétant doucement : « Je vais être guérie, il n'y aura plus de
               névrite, elle s'en va, elle ne reviendra pas, etc. » [[110]] Le
               lendemain, j'étais guérie et plus jamais, depuis, je n'ai souffert de ce

               mal abominable qui ne me permettait plus de faire un pas dehors, au
               moindre vent, à la moindre humidité et me rendait la vie intenable.

               Ce fut une immense joie. Les incrédules diront : C'était nerveux.
               Évidemment, et je leur abandonne ce premier point. Mais, ravie du
               résultat, j'expérimentai la méthode de Coué au sujet d'un œdème de

               la cheville gauche, résultat d'une affection des reins réputée
               incurable. En deux jours, l'œdème avait disparu. J'agis au point de

               vue fatigue, dépression morale, etc., un mieux extraordinaire se





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