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L amour d’une nuit d’été


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                      Aurélien, peintre, et Magalie, son épouse, historienne, préparent le voyage rêvé
               en Grèce pour fêter leurs 10 ans de mariage. Il est presque minuit et ils continuent à
               s’affairer auprès des bagages. Malgré les protestations de son mari qui estime qu’ils
               ont pris suffisamment de vêtements, Magalie monte au grenier pour chercher « juste
               un petit sac à dos » pour les affaires de plage. Malheureusement, une coupure de

               courant se produit et en descendant l’escalier elle rate la dernière marche. Elle tombe
               et se fait une entorse à la cheville qui va l’empêcher de partir.
                      Aurélien veut annuler le voyage, mais son épouse ne veut pas le priver de ce
               plaisir et finit par le convaincre de partir tout seul. Son mari, lui fait remarquer qu’il
               ne peut pas la laisser pendant une semaine dans cette situation, avec ce handicap qui
               rend  difficile  et  douloureux  le  moindre  déplacement.  Mais,  Magalie  lui  explique
               qu’elle ira chez sa sœur dans « La congrégation de la bienveillance » et qu’elle sera
               parfaitement soignée par le corps médical en place.

                      Finalement Aurélien accepte cette solution, et le lendemain, il dépose Magalie
               chez  sa  sœur.  Ensuite,  il  s’empresse  d’arriver  à  l’aéroport,  il  embarque  avec  les
               derniers voyageurs et décolle vers la Grèce. Il atterrit à Athènes en début de soirée.
               Il prend la navette qui le dépose devant son hôtel. Il appelle Magalie et lui confirme
               que tout va bien, qu’il a fait un bon voyage et que l’Acropole éclairée est magnifique.
               A son tour, sa femme lui raconte la visite du médecin, que l’entorse n’est pas très
               grave et que, grâce aux calmants, elle n’a plus mal.  Rassuré par l’évolution de la
               situation,  après  la  « bonne  nuit »  coutumière,  Aurélien  raccroche  et  s’endort
               rapidement.














                      Le  matin  suivant,  levé  de  bonne  heure,  il  rejoint  le  groupe  et  selon  la
               programmation  faite  par  l’agence  de  voyage,  il  visite  l’Acropole  et  l’après-midi
               Delphes. Le temps est agréable, ensoleillé et la brise porte des odeurs de pins et de
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