Page 17 - regards d'un promeneur à paris
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« Temps présent »





                      Des passants passaient en ombres solitaires
                                                                                                                                      Longtemps
                      Il faisait froid, même les canards désertaient
                                                                                                                                      Je suis resté
                      Le sillage de leur fuite dans les reflets striait
                                                                                                                                      Entre deux eaux
                      L’eau de l’étang bien lourde de la bise d’hiver
                                                                                                                                      Deux rêves


                                                                                                                                      A laisser le présent
                      Et pourtant plus loin le ballet flottant des feuilles
                                                                                                                                      Exister.
                      Nuances de jaunes et de roux posées sur le noir


                      Élégantes arabesques qui absorbent mon regard

                      Et dessine doucement un caressant trompe l’œil




                      Le monde tout autour semblait s’être figé

                      Pour laisser ce dialogue avec le lac s’installer

















  © Erick Gaussens Hillwater - 2023
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