Page 9 - Bulletin, Vol.80 No.2, September 2021
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MADAME NATHALIE TSCHYRKOW


                                                                                Par Pierre SAYOUR


            Pour  l’avoir  rencontrée  quelques  fois  durant  mes  années  de  représentant  des
            Participants au Comité Mixte de la Caisse des Pensions (CCPPNU), je peux témoigner
            que Madame Nathalie TSCHYRKOW, était une forte personnalité et une femme tenace.

            Elle  a  défendu  ardemment  la  cause  des  veuves  divorcées  de  fonctionnaires
            internationaux qui se retrouvait au décès de leur ex-mari sans pensions alimentaires,
            sans ressource et souvent sans tissu social, loin de leur pays d’origine avec lequel elles
            avaient perdu toute attache.
            Par ses connaissances de la question, elle a nourri l’argumentaire des représentants
            des Participants lors des débats sur la modification de l’article 35bis au Comité Mixte.
            Malgré  son  impatience  et  ses  difficultés  à  comprendre  les  lenteurs  de  la  prise  de
            décision tant au sein du Comité que de l’Assemblée Générale des Nations Unies, elle a
            tenu  bon  et  n’a  cessé  de  nous  contacter  durant  les  quelques  années  qu’a  duré  ce
            débat.


            Nous lui devons tous beaucoup, car elle s’est battue pour une cause juste et a permis
            d’améliorer le règlement de la Caisse.  Qu’elle repose en paix, loin des soucis de notre
            monde.







                                RWANDA : LA RESURRECTION


                                                                           Par Yves BEIGBEDDER

                                                              Aujourd’hui,  la  capitale  du  Rwanda  est
                                                              célèbre pour ses collines verdoyantes où
                                                              vivent les derniers gorilles de montagne,
                                                              et  la  propreté  immaculée  de  ses  rues.
                                                              Mais,  pour  beaucoup,  cette  ville  reste
                                                              liée au génocide, ou entre 800 000 et un
                                                              million  de  Tutsis  ont  été  assassinés  au
                                                              cours  d’une  terrible  guerre  ethnique  en
                                                              1994. Aujourd’hui, grâce à la mobilisation
            des  habitants,  et  un  esprit  d’entreprise  très  ancré  dans  les  mentalités,  Kigali  va  de
            l’avant, sans jamais oublier les leçons du passé.

            Quand on traverse Kigali en voiture, la propreté et l’absence d’ordures font un choc.
            Pas un seul déchet, pas un morceau de papier, pas une bouteille en plastique par terre.
            Si la ville paie certains habitants pour nettoyer les rues, le dernier samedi de chaque
            mois, chaque famille doit participer au nettoyage de son quartier.


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