Page 23 - Bulletin, Vol.83 No.1, April 2024
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Ce qui a peut-être changé c’est l’ampleur du nombre de réfugiés, quelques 20 millions,
            je crois. C’était impensable…

            7. Et  si  vous  pouviez  changer  quelque  chose  au  niveau  de  l'Organisation,  que
            changeriez-vous ?

            J’ai quitté le HCR il y a 36 ans, je ne peux pas m’exprimer sur l’organisation actuelle.

             8. Qu'aimeriez-vous  dire  à  ceux  qui  travaillent  pour  les  organisations
            internationales aujourd'hui, qu'aimeriez-vous dire à la génération qui y travaillera
            à l'avenir ?

            J’ai toujours eu beaucoup de plaisir à travailler au HCR, mais cela n’a été possible que
            parce  que  mon  épouse  a  accepté  de  me  suivre  avec  nos  enfants,  ce  qui n’était  pas
            facile pour eux. Ma femme a accepté de changer de vie à chaque nouvelle étape et je
            lui  en  suis  extrêmement  reconnaissant,  d’autant  plus  que  je  travaillais  dans  des
            contextes difficiles. Elle a toujours eu une écoute attentive alors ce que je racontais de
            mm travail dépeignait une réalité désolante.

            9. Votre vie à la retraite - décrivez-la s'il vous plaît. Avez-vous une vie active à la
            retraite ou vous reposez-vous ?

            La vraie retraite est depuis 2008. Hélas mon corps me fait des misères.

            10. Faites-vous  partie  de  la  Genève  internationale  après  votre  retraite  ?  Faites-
            vous partie d'associations et/ou d’organismes qui constituent ou contribuent à la
            Genève internationale ?

            Etant  moi-même  genevois,  il  est  évident  que  je  participe  à  la  vie  genevoise  tout  en
            continuant à m’intéresser au monde international bien sûr.

            11. Quels seront vos conseils aux retraités ? Aux retraités résidant à Genève ?
            Aux lecteurs de notre bulletin (ceux qui vivent ici et ceux qui vivent à l'étranger,
            les anciens fonctionnaires internationaux).

            Il  faut  bien  se  rendre  compte  que  travailler  pour  le  HCR  implique  de  nombreuses
            missions, il faut s’assurer que la famille pourra vous suivre sans en pâtir, surtout pour la
            scolarité des enfants. Mais d’un autre côté, ils auront une plus grande largeur d’esprit.

            Et n’oubliez pas, mais ayez la joie de vivre.




















            AAFI-AFICS BULLETIN, Vol. 83 No.1, 2024-04                                                22

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