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LE CIEL N’EST PAS SI HAUT
Loin de tes yeux
Envols souvenirs
Coupe la fleur rose
Imparfaite à la prose
Enhardie à la poésie
Libère l’émotion promise
Nudité de l’amour, hésite,
Empale les vœux, palpite,
S’orgasme aux précipices
Touché à l’ultime supplice
Paralysé de ne plus aimer
Aphone par degré sublimé
Souffle profané ainsi inhumé
Saisis ton lys blond en son sein
Intime germe fermé et stoïcien
Hiatus hivernal de froid en toi
Appât du ciel aux nuages sournois
Use les soleils des matins grivois
Tu es décédée, aujourd’hui en moi !