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NATHALIE NKUM                                                                   05/10/2020


               D’Avril 2013, au début de février 2014, je me suis battue corps et âme pour signer un contrat de
               stage avec l’International Trade Center. Contrat que j’ai finalement obtenu, à l’Office for Africa, pool
               du traitement des informations sur les exportations de plusieurs pays.

               Parvenir à schématiser un Economic Development Board, ne peut se faire en quelques mois ; c’est
               une entreprise d’assez longue haleine, qui exige la mastérisation des chaînes du commerce mondial
               par exemple, des rouages de l’implantation industrielle avec en amont, ce qu’un pays peut produire
               et en aval, où il peut vendre sa production. Il faut donc, au minimum, avoir ciblé dans la majeure
               partie des pays du globe, les besoins, que vous pourrez combler. Il faut savoir comment créer et faire
               démarrer la croissance économique et surtout la pérenniser, comment effectivement créer la valeur
               ajoutée à votre production, et bien d’autres très précises et pointilleuses connaissances. Et ce ne
               sont que des éléments basiques que je cite ici.

               Mon mémoire ayant un volet sur des questions morales, parce que réussir le décollage économique
               et faire perpétuer la croissance passe aussi par convaincre les citoyens, de l’absolue nécessité de la
               probité et du refus de la corruption, je me suis inscrite pour un certificat en théologie, portant sur
               l’éducation à l’éthique et à la morale, au début de l’année 2015.
               Sur les conseils reçus du bureau des inscriptions lors de mon inscription, j’ai déposé une demande de
               permis pour étudiante à l’Ocpm. Et je note, si mes souvenirs sont exacts, que je m’étais déjà annoncé
               au courant de l’année 2014 auprès de l’Ocpm, pour une régularisation de mon séjour.

               Revenons, à la demande de février-mars 2015. L’Ocpm, m’a demandé entre autre chose de prendre
               un appartement à Genève, et de déposer une demande d’entrée sur le territoire suisse auprès de
               l’Ambassade suisse à Paris. Parce que j’habitais à 16 rue du Pont Noir à Ambilly, à 10 minutes pieds
               de la douane de Moillesullaz, et ce depuis le 15 Septembre 2013.

               J’ai pris un nouveau loyer à Thonex, 26 Route d’Ambilly, 1227 Thônex, Genève, Suisse je vous fais
               parvenir la copie du bail, donc je me suis retrouvée à payer deux loyers. J’ai engagé des dépenses
               pour aller à Paris, vu que l’Ambassade ne reçoit pas les courriers de demande de visa et qu’il faille se
               déplacer. A ce moment je remplissais trois des quatre conditions de l’art 27 de loi sur les étrangers,
               car je préférais garder mes économies par devers moi.

               L’Ocpm m’a signifié une fin de non-recevoir avec des justificatifs que personnellement je trouve
               subjectifs, l’Ocpm disant douter de mes bonnes intentions, en gros, selon eux, je me suis inscrite à
               l’Université de Genève pour contourner les restrictions de la loi sur le séjour des étrangers, argument
               qui est fondamentalement basé sur une erreur d’appréciation et de jugement.
               Déjà, je ne suis pas partie prendre un visa à l’Ambassade, quand l’Ocirt s’est montrée défavorable à
               ma demande. J’étais de retour au Cameroun, le 28 décembre, comme je l’avais précisé dans mes
               correspondances à l’Ocirt. J’avais un rendez-vous à l’Ambassade de Suisse à Yaoundé, que j’ai honoré
               le 4 ou le 5 janvier 2013. Donc je ne pouvais pas dans le même temps être à Genève, dans l’attente
               de la décision de l’Ocirt, et être partie après leur avis intervenu le 7 Février, chercher un visa à
               l’Ambassade. Vous m’excuserez, mais franchement, je n’ai pas de dons d’ubiquité.

               De plus, l’Ocpm me rappelle mon âge, arguant qu’à 37 ans en 2015, ayant déjà eu des activités
               professionnelles, je ne pourrais plus prétendre à une formation. Pour ma part, j’adhère au principe
               de la formation tout au long de ma vie, c’est la seule façon, à mon sens de parvenir à des innovations
               sur le plan professionnel. Aussi, l’Université de Genève qui a le pouvoir d’appréciation le plus fiable
               en matière d’éducation dans la ville de Genève, - à mon avis, bien entendu – a estimé que j’avais les
               capacités requises et appropriées pour entreprendre ma certification de théologie, vu qu’étant
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