Page 3 - Nathalie Nkum
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NATHALIE NKUM 05/10/2020
parfaitement au courant de mon âge et de mes qualifications, cette prestigieuse institution, m’a
admise en son sein.
Mon âge est un de mes meilleurs atouts, c’est la pleine maturité qui donne la persévérance dans
l’achèvement des gageures ; l’élaboration d’un Economic Development Board, ne peut être dévolue
ni à l’immaturité, la précipitation et l’impatience de la prime jeunesse ; pas plus qu’à l’essoufflement
de la vieillesse. Chaque chose ayant son temps, si l’opportunité d’un contrat sur les exportations avec
l’ITC se pointe dans ma vie, en 2016, 2017 -2018 c’est tout simplement parce que c’est le moment
pré-fixé pour l’exécution de cette tâche.
Quant à ma supposée mauvaise foi, j’ai fait parvenir à l’Ocpm, et je vous le fait également parvenir,
une copie de la récompense reçue du Service cantonal des objets trouvés, pour avoir remis un porte-
monnaie ramassé au bas de mon immeuble, quelque temps après mon retour sur Genève, mars –
avril 2013.
Déjà que chez moi au Cameroun, où je suis née et ai grandi, (la première fois que j’ai quitté le chez
moi, c’était le 30 Septembre 2012, pour venir ici à Genève) il n’y a pas de récompense pour avoir
restitué des objets perdus- donc je n’imaginais pas une seule seconde obtenir une quelconque
récompense pour avoir remis ce portefeuille) ; et de plus que si l’on compare le montant de ladite
récompense, 50f suisse, avec, le contenu du portefeuille (et pour cela, je prie de bien vouloir vous
rapprocher du Service des objets trouvés de Genève pour vérification), vous comprendrez aisément,
que l’appât du gain, ne rentre pas des motivations. Alors que l’Ocpm prétende que je vise l’obtention
d’une carte de séjour, pour pouvoir librement travailler et gagner de l’argent (car je leur avais dit que
j’aimerais enseigner), c’est une pleine erreur de jugement de leur part.
Du jour où mes pieds ont foulé le sol de la ville de Genève, jusqu’à la minute où je vous écrits cette
missive, je suis devenue millionnaire en terme de Cfa (c’est-à-dire, la monnaie de mon pays le
Cameroun). Je suis arrivée à Genève, à 7h du matin, le 1 er Octobre 2012, il me restait dans mes
poches, 775f Cfa (c’est-à-dire, moins de 1.5f suisse. Mon dernier achat effectué au Cameroun, le 30
Septembre 2012, ayant été le paiement de la taxe de l’aéroport, à 10 000f CFA (soient 20 francs
er
suisse). A 10h du matin à Genève, ce même 1 Octobre 2012, l’Université de Genève m’a remis 2000f
suisses, soient 1. 170. 000f cfa) et ceci pendant trois mois.
Quand je suis revenue à Genève, le 19 Mars 2013, mon copain O. dont je vous ai parlé plus haut,
s’était porté garant financier auprès de l’Ambassade de Suisse à Yaoundé, il leur avait expédié tous
les documents relatifs, à la prise en charge financière. Il a pourvu à tous mes besoins financiers
jusqu’au moment de notre séparation le 30 Juillet 2013.