Page 4 - Nathalie Nkum
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NATHALIE NKUM                                                                   05/10/2020


               Le 5 Août 2013, j’ai répondu à une annonce pour les cours de soutien, - c’est le premier cours de
               soutien que j’ai donné à Genève- à une dame qui habitait à Perly et qui me payait 420f/525f par
               semaine et ceci jusqu’à la mi-novembre 2013. De ce 5 Août jusqu’à l’heure où je vous écris, j’ai
               donné les cours de maths, statistiques, macro-microéconomie, analyse des données, comptabilité-
               gestion, corrections françaises à en soûler. Le turn-over avec lequel je donne les cours, ne pouvant
               être qu’une grâce de Dieu. Je le dis en toute humilité, et vous prie de me croire, à Genève, je vis
               ultra-confortablement bien.

               J’ai à ma charge au Cameroun, mes deux parents- mon papa, d’heureuse mémoire est parti le 28
               Décembre 2019- et mes cinq frères et sœurs, dont je pourvois aux besoins de nutrition, de pensions
               scolaires, de soin de santé, de transport tout en pourvoyant à ma propre prise en charge. Et
               honnêtement, si je ne vous fais pas parvenir les photocopies des reçus de transferts pour soutien
               familial que je fais depuis que je suis à Genève, c’est parce que je crains une mauvaise interprétation.
               Mais à première demande, je n’hésiterais pas à vous les transmettre.

               Pour satisfaire à la demande de l’Ocpm, et aux conditionnalités de l’article 27 de la loi sur les
               Etrangers, j’ai ouvert un compte à PostFinance.
               Le perfectionnement que je vise à l’Office for Africa de l’International Trade Center et les capacités
               que je compte acquérir avec ma certification en théologie et éducation à la morale.

               Je souhaite réussir la ré-industrialisation du Cameroun, sur une base structurelle vectrice de
               croissance et de développement.

               Il me faut donc schématiser le canevas adéquat avec les points cardinaux, les axes principaux de
               l’Economic Development Board du Cameroun(EDB).
               Ensuite faire un développement méticuleux et ultra-précis, de toutes les étapes de chacun des axes.
               S’il faut amorcer un processus de croissance et d’élargissement du secteur des exportations, et le
               pérenniser, il faut

                   •  Trouver tous les secteurs industriels dans lesquels le Cameroun doit s’engager, c’est-à-dire,
                      les produits de niche camerounais, des produits dans lesquels le Cameroun se spécialiserait
                      et qu’il vendrait indubitablement et prioritairement sur le marché mondial. Il me faut donc
                      par exemple , parfaitement maîtriser les différentes matrices-produits des pays engagés dans
                      le Commerce mondial, en étudiant l’actuel commerce extérieur du Cameroun et le
                      commerce extérieur de tous les autres pays, pour savoir précisément ce qu’ils importent et
                      ceux qu’ils souhaiteraient importer, quelle sophistication ils souhaiteraient trouvée incluse
                      dans ces importations, les canaux, routes commerciales des biens importés, les rouages des
                      jeux des barrières et les stratégies de contournement existantes et à initier.
                   •  Ensuite étudier, les capacités actuelles d’exportation dont dispose le Cameroun, son présent
                      système de production, la qualité de sa productivité et ses actuels canaux de
                      commercialisation. Trouver comment améliorer l’actuelle productivité en y apportant plus de
                      valeur ajoutée et surtout ouvrir le pays, à d’autres pans d’exportations. Donc, savoir
                      comment installer des industries nouvelles, assurer leur expansion, s’élever dans les modes
                      de production (en étudiant le cas des pays de l’Europe de l’Ouest et des dragons d’Asie du
                      Sud-Est) et rendre notre production compétitive, c’est-à-dire, effectivement vendue dans un
                      milieu concurrentiel.
                      Je dois savoir comment réaliser et réussir a transformation structurelle de mon  pays, le
                      Cameroun, c’est-à-dire, passer de l’agraire à l’industriel avec l’obligatoire arrimage de notre
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