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                                                    Juin 2020                   Sur les traces de Nestor Burma


            de carrosserie de la berline, malgré un châssis et une mécanique identique. Un choix qui
            va s’avérer gagnant sur le plan de l’image de marque et commercial.

            Difficulté du généraliste qui aborde le segment haut-de-gamme Logiquement, après la
            commercialisation  de  la berline  504,  vient l’heure  d’en donner  une  succession.  Peugeot

            décide de jouer à nouveau la même carte. Refrain connu : on ne change pas une recette qui
            marche ! Si, au moment de leur présentation, certains, tant au sein du public que de la
            presse automobile, considèrent leurs lignes un peu fades, surtout comparées aux Ferrari,
            dont Pininfarina est le carrossier attitré, ce jugement sera rapidement réévalué. Celles-
            ci seront, par la suite, unanimement saluées comme une réussite en matière d’élégance et

            de sobriété. De même pour l’habitacle, pourtant jugé un peu trop austère à ses débuts. Si,
            comme l’on est en droit d’attendre à l’époque, d’un modèle de ce standing, l’équipement de
            série est assez riche, en revanche, la peinture métallisée est la seule option disponible au

            catalogue.











































                          Peugeot 504 Coupé et Cabriolet, intérieur des modèles de 1969 à 1974

            Outre une ligne de carrosserie inédite, il faut bien un équipement cossu pour justifier un

            tarif nettement plus élevé que celui de la berline : 23 000 F pour le Cabriolet et 24 000
            F pour le Coupé, contre 14 800 F pour la berline à injection. Afin de mieux leur permettre


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