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L ' I N N É   E T   L ' A C Q U I S



        B) QUELLES SONT LES MESURES PROPOSÉES DANS CE DOCUMENT QUI
        DEVRAIENT ÊTRE FINANCÉES ?
       Plusieurs des mesures proposées ci-avant nécessiteraient un financement :
            L’observatoire du comportement canin :
       Le « rapport sur la mise en place de l’observatoire du comportement canin » établi par les deux
       inspecteurs  généraux  de  la  santé  publique  vétérinaire  du  Conseil  Général  de  l’Agriculture,  de
       l’alimentation  et  des  espaces  ruraux  répondait  déjà  partiellement  à  la  question  :  en  effet,  les
       gestionnaires  du  FICADO  (SCC  /  SNVEL-SIEV)  indiquaient  que  «  grâce  à  des  efforts  de
       rationalisation  de  la  gestion  du  fichier  d'identification,  ils  pourraient  prendre  en  charge  le
       fonctionnement-administration-stockage  des  bases  de  données  supplémentaires  relatives  au
       comportement canin à inclure dans la base de données-fichier national canin ». La gestion et le
       fonctionnement de la base de données seraient donc autofinancés.
       Il resterait donc à assurer le financement du fonctionnement propre de l’Observatoire en tant que
       structure.

            La stratégie globale d’information et de sensibilisation :
       Il s’agirait d’être en mesure de financer les campagnes d’information du public en général, faire
       bénéficier les communes de dotations de l’Etat de nature à les inciter à organiser des séances
       d’éducation  au  profit  les  propriétaires  de  leur  territoire,  compenser  les  éventuelles  réductions
       d’impôts liées au suivi par les propriétaires de séances d’éducation pour leurs chiens, etc.
       Dans l’hypothèse de la mise en place d’une taxe,
       elle    devrait     a    minima      présenter     les
       caractéristiques suivantes :

            Taxe annuelle par chien,
            Montant  fixe  ou,  pourquoi  pas,  montant
            progressif (2 ou 3 tranches par poids),
            Montant  qui  doit  rester  raisonnable  pour  les
            ménages les plus pauvres,
            Prévoir  des  exonérations  (chiens  guides,
            chiens d’assistance, etc.),
            Pourquoi pas, prévoir des abattements en cas
            de  suivi  de  cours  d’éducation  (en  sus  d’une
            réduction d’impôt associée),
            Ventilation des sommes perçues entre l’Etat et
            les communes.
       Compte tenu de l’ensemble de ces éléments et de la population canine en France, une taxe
       annuelle de 10 € par chien permettrait d’assurer le financement de cette grande politique de
       prévention à hauteur de 80 millions d’euros par an.

       Comme  le  démontre  le  présent  document,  la  législation  actuelle  consistant  à  pointer  du
       doigt des races de chiens ou des types morphologiques ne fonctionne pas et ne protège
       pas.

       Comme le démontre le présent document, des mesures alternatives existent et fonctionnent
       par ailleurs.

       Comme  le  démontre  le  présent  document,  les  mesures  proposées  sont  aisément
       finançables, tout en restant relativement indolores pour les propriétaires de chiens.
       Il  ne  reste  plus  qu’un  ingrédient  à  trouver  :  le  courage  politique  et  l’abandon  de  toute
       démagogie, pour le respect du Chien et la sécurité de la population.

                                                                                  Par Emanuel TASSE

                                                                                                              47
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