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L ' I N N É   E T   L ' A C Q U I S


        La logique est très simple :

          1. ) Une grille codifiée et graduée identifie, sur la base de comportements définis, les « chiens
            potentiellement dangereux » et « les chiens dangereux », qui seraient alors placés dans une
            phase « d’observation » (voir plus bas le système de révision). L’enjeu de cette grille est de

            fixer la barre de classification en « potentiellement dangereux » suffisamment bas pour inciter
            les  propriétaires  à  s’inscrire  très  rapidement  dans  un  processus  correct  de  socialisation  de
            l’animal ;
          2. ) La classification dans l’une ou l’autre de ces catégories donne lieu à un ensemble de mesures
            dédiées, progressives mais restant personnalisables. Exemple :
                        A) Pour un chien considéré comme potentiellement dangereux :

                                  a) Le détenteur doit avoir plus de 18 ans,
                                  b) Le détenteur doit disposer d’un permis de détention,

                                  c) Le chien doit disposer d’un moyen d’identification visuelle (ex : collier) informant
        le public de sa classification (non pas aux fins de mise à l’index, mais aux fins d’information des
        usagers s’ils souhaitent interagir avec lui),
                                  d) Le détenteur doit faire suivre des cours d’éducation à son chien,
                                  e) Etc.
                        B) Pour un chien considéré comme dangereux : les mêmes mesures avec des mesures

        complémentaires :
                                  a) Le chien doit être muselé dans les lieux publics,

                                  b)Le chien doit être stérilisé,
                                  c) Etc.
        Le processus proposé doit par ailleurs prévoir un système de révision au bout d’un certain temps
        (par exemple trois ans) par lequel, si le chien n’a montré aucun nouveau comportement relevé dans
        la grille, il peut sortir de la phase « d’observation » après une nouvelle évaluation comportementale.

        De nombreux exemples de telles classifications existent. On peut citer à titre d’illustration l’excellent
        travail de l’Australian Veterinary Association.






                                                                Intégration    des    chiens     potentiellement
                                                                dangereux ou dangereux dans un registre des

                                                                chiens  en  phase  d’observation,  basé  sur  une
                                                                grille  codifiée  et  graduée  donnant  lieu  à  des
                                                                mesures dédiées, et pouvant faire l’objet d’une
                                                                révision.














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