Page 18 - Echos27-Janvier2024
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D'autres évolutions, comme celles décidées localement par notre propriétaire
ou nos voisins peuvent être infléchies par le dialogue ou par nos actions en réaction.
D'autres enfin nous sont totalement imputables comme celles résultant de nos choix
sur la manière d'élever et de conduire les chiens ou encore d'organiser nos chasses.
Tout cela, et tous ceux qui chassent à Ecouves depuis longtemps l'ont bien
noté, fait que nous n'avons plus, hélas, le même plaisir à chasser qu'avant. Les plus
jeunes n'ont sûrement même pas idée de ce que nous avons connu dans
l'environnement extrêmement favorable qui a été le notre jusqu'en 2015 environ. Les
chasses d'aujourd'hui nous montrent moins d'animaux, parfois beaucoup moins et cela
nuit au spectacle. On ne voit presque plus ce travail des chiens dans la compagnie,
voire dans le grand change, qui faisait notre joie autrefois et qui durait parfois des
heures sur une surface assez réduite. Les chasses d'aujourd'hui sont hachées par des
débuchés devenus insuivables du fait des crispations du voisinage et de ce fait nous
voyons moins nos chiens, qui plus est devenus plus rapides. Comme nous les voyons
moins, nous les comprenons moins bien et peinons à les aider à bon escient. Les fins
de chasses ronflantes autour des étangs, presque de règle autrefois les jours de prise,
ont disparu : les cerfs sans doute bousculés plus vite et plus fort, viennent droit à
l'étang et y restent, pris par le train mais peut-être pas toujours aussi pris que cela.
Il faut remarquer qu'il n'y a pas que des évolutions négatives mais que sur deux