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Regional relations, 1927 411
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PERSIA. August 27, 1028.
CONFIDENTIAL. Section 1.
| E 4249/51/91] No. 1.
Mr. Parr to Sir Austen Chamberlain.—(Received August 27.)
(N°i?fs Majesty'a representative presentshis compliments to IlisMajesty's Principal
Secretary of State for Foreign Affairs, and has the honour to transmit herewith
copy of a note from the Acting Persian Minister for Foreign Affairs, dated the
2na August, on the subject of Banrein.
Tehran, A ugust 6,1028.
Enclosure in No. 1.
M. Pakretan to Mr. Parr.
M. le Chargd d’Affaires, Tihiran, It 2 aout 1028.
D’ORuRE de mon Gouvernement, j’ai I’honneur de vous faire connaitre sa
r^ponsc k la lettre du 18 janvier 1028, relative aux iles de Bahrein que son Excellence
le Secretaire d'Etat Sir Austen Chamberlain a adrcssde au Ministre de Perse k
Londres.
Les motifs invoqu^s par l'honorable Secretaire d'Etat pour onposer une fin de
non*rcceToir k la iuste protestation du Gouvernement imperial, formulae dans sa
lettre du 22 noverabre 1927, contre la clause relative aux iles de Bahrein contcnue k
1 ’article 6 du Traitd de Djcddah du 20 mai 1027, entre Sa Majesty britannique ct
le Sultan Abdol Aziz-Ebn-Sdoud, nc sauraient cn rien convaincre le Gouvernement
imperial ct lo ddtourner un instant de la voie dans laquelle il s'est engagd pour la
Idgilimc defense de son incontestable droit de souverainetd sur les iles de Bahrein.
2. Mais, avant d'en venir k 1'dtude et au sujet des postulats sur lesquols
s'appuic le Secretaire d’Etat pour repousscr la protestation persane et affirmer la
Idgitwnitd de la politique britannique, je tiens k attircr l’atteution de votre
Gouvernement sur ce principe juridique d’ordre international:
Un territoire appartenant k un Etat souverain ne peut en ctre Idgi itimement
ddtachd tant quo le aroit de nropridtd n’a pas dtd transfdrd par cet Etat a un autro
Etat, par un actc officicl, cn I’cspdce un traitd, ou que son annexion k un autre Etat
ou que son inddpendancc propre n’ont pas dtd reconnues officicllcment par le ldgitime
propridtaire de co territoire.
Or, comme toute v^ritd historique, e’est l’dvidence meme que les lies de Bahrein
appartiennent \ la Perse. Jamais il n'a existd un Etat inddpendant connu sous lo
nora de Bahrein. La Perse n’a jamais renoned k sa souverainetd sur ces iles, comme
elle ne l'a jamais eddde k un autre Etat, ni jamais roconnu aucun des cheildis de ces
iles comme de# chef# inddpendanU.
Nous somraes loin de disconvenir qu’il est souvent arrivd dan# l'histoire de U
Perse que des khans, gouvcrncura, cheuchs ou autres chefs locaux se sont soulevd#
contre rautoritd du pouvoir central, #e souroettant sitfit aprd# ou vivant un temps
plus ou moin# lone en dtat de rdbellion, frdquemmont se battant entre eux, le plus
fort s’emparant du pouvoir local, mais rcstant, comme ses adversairea, soumis et
subordonnd au Gouvernement central: il va de soi que ces rivalitds, ce# querelle#
intestines n’ont jamais pu porter atteinte au droit de souverainetd ni k l’intdgritd
du pays.
Uela posd, je ddclare, au nom de mon Gouvernement et de la fa^on la plu*
catdgorique, quo les Ilea de Bahrein font partie intdgrante de la Perse et qu’il ne
peut, par consdquent, adraettre quo rinsoumission momcntan4e ou plu# ou moin#
prolongde d’un chcikh quelconque puisse aucunemcnt porter atteinte au droit
souverain de la Perse sur Bahrein.
Dans 1'dtat actuel de# usages internationaux, il ne pout jamais fctre question de
demnnder k un Etat, en temps de pair, de rcnoncer k sea droit# de souverainetd sur
une partie quelconque do son territoire, sou# le prdtexte que les habitants de co
territoire nc parlent pa# la languo Rationale de l'Etat souverain ou que ce territoire
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