Page 53 - Une vie, ma vie, mon parcours
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L'école - ma jeunesse
un critère important pour le choix de la section d'études du
cycle secondaire inférieur.
De l'autre côté de la rue, face au coron où nous habitions, se
trouvait un café. Les hommes y jouaient aux cartes, aux
quilles ou aux boules . Lorsque des équipes se formaient
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pour jouer aux quilles, pour gagner un peu d'argent, avec
d'autres gamins, nous allions redresser les quilles et
renvoyer les boules. Nous recevions quelques francs à la fin
de chaque partie. Le café avait aussi une télévision. La
patronne, très gentille, installait des chaises pour une
quinzaine de gamins qui regardaient les épisodes de
Rintintin, des films de cape et d'épée et des westerns.
Juillet 1963, les vacances, j'ai presque 12 ans. J'étais
souvent dans la rue. C'était l'époque des blousons noirs et
une chaîne autour du cou avec une médaille à l'effigie d'une
vedette de l'époque. J'avais un petit blouson noir sur lequel
j'avais collé des lettres fluorescentes, "Billy". Cela devait
sonner américain. C'était le temps du rock'n'roll, mais le
twist s'installait et les Beatles débarquaient. Les premiers
transistors étaient apparus et nous écoutions "Salut les
copains" sur Europe 1, une émission de Daniel Filipacchi. On
découpait des posters dans la revue "Salut les copains" et nos
chambres étaient tapissées de photos des vedettes en herbe
telles que : Johnny, Sylvie, Claude François, Françoise
Hardy, les Chats Sauvages, les Chaussettes Noires, Richard
Anthony…
55 Jeu de quilles et de boules en bois qui étaient lancées pour abattre les quilles.
56 Comme la pétanque, mais sur un terrain plat bien délimité.
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