Page 57 - Une vie, ma vie, mon parcours
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L'école - ma jeunesse
souvenir de la vraie raison, en juin 1966, j'ai raté cette 3
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année d'études.
Après avoir recommencé et réussi cette 3 année en juin
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1967, j'ai obtenu le certificat de fréquentation des trois
années techniques de niveau A3.
Pour continuer, j'avais deux options, soit aller vers les
trois années techniques de niveau A2 (technicien), soit
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continuer une 4 année pour être diplômé électricien de
niveau A3. Tenant compte de mes résultats très moyens, mes
parents étaient convaincus qu'il était préférable d'avoir un
petit diplôme en main plutôt que de tenter l'aventure des
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trois autres années A2. J'ai donc suivi cette 4 année A3 et
j'ai obtenu mon 1 diplôme d'électricien. Nous étions au
er
mois de juin 1968.
A Piéton, à la différence de Goutroux, plusieurs jeunes
continuaient leurs études pour obtenir le grade de technicien
A2. J'ai donc naturellement pu continuer mes études
toujours à l'IPAM et j'ai choisi l'électronique parmi les
sections proposées : mécanique, électricité, chimie ou
travaux publics.
Ces trois années d'études se sont passées sans histoire et
j'ai eu la chance d'avoir un professeur de mathématiques
hors norme. Bien que ce fût une école technique, il plaçait la
barre très haut et les élèves, peu nombreux, qui réussissaient
étaient considérés comme de brillants sujets en
mathématiques. Obtenir 6 sur 10 était vraiment bien. C'en
était au point que la direction de l'établissement lui
demandait de placer la barre moins haut, car la réputation
de l'école en souffrait fortement. Il n'a jamais rien changé. Il
donnait cours en 2 et 3 années, essentiellement à la section
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électronique. J'avais régulièrement des notes entre 6,5 - 7
sur 10. Je me suis aussi distingué quelques fois en atteignant
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