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Mes voyages en Harley-Davidson
conseils que l'on m'avait prodigués pendant les cours, ainsi
que ceux reçus par des motards plus expérimentés.
Au début, pour faire droit au motif de mon achat d'une
Harley-Davidson, je roulais essentiellement quand il faisait
beau et je continuais à lire mes revues mensuelles dédiées à
la marque. Un jour, je tombe sur une carte blanche rédigée
par un lecteur à qui la rédaction avait donné la plume. En
résumé, il développait le propos suivant :
… et, ce n'est pas comme ces blaireaux qui roulent en
Harley-Davidson avec leur péniche de la route et qui ne
sortent que le dimanche lorsqu'il fait beau…
J’ai su depuis ce jour-là que, dans le monde Harley-
Davidson, j'étais considéré par certains comme un blaireau !
Par la suite, j'ai roulé par tous les temps : très forte chaleur,
très froid, sous la pluie, par grand vent, dans une tempête de
sable en Arizona. Je n'étais donc plus un blaireau !
Règles de base : bien gérer sa vitesse et surtout garder les
bonnes distances. En cas de doute, on roule à son rythme et
non pas à celui imposé.
17.3 On conduit une voiture, on pilote une moto.
Pour bien commencer, voici quelques fondements de la
sécurité. À moto, dans un long virage, on regarde toujours la
sortie du virage. On ne regarde pas devant soi, mais on
regarde au loin. On ne regarde pas l'obstacle, mais la zone
d'évitement.
Ce qui est un peu perturbant au début, c'est le
phénomène de contrebraquage. En voiture, pour tourner à
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