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L'école - ma jeunesse


              j'ai  obtenu  mon  1   diplôme  d'électricien.  Nous  étions  au
                                er
              mois de juin 1968.
              A  Piéton,  à  la  différence  de  Goutroux,  plusieurs  jeunes
              continuaient  leurs  études  pour  obtenir  le  grade  de
              technicien  A2.  J'ai  donc  naturellement  pu  continuer  mes
              études toujours à l'IPAM et j'ai choisi l'électronique parmi
              les  sections  proposées :  mécanique,  électricité,  chimie  ou
              travaux publics.
                 Ces trois années d'études se sont passées sans histoire et
              j'ai  eu  la  chance  d'avoir  un  professeur  de  mathématiques
              hors norme. Bien que ce fût une école technique, il plaçait la
              barre très haut et les élèves, peu nombreux, qui réussissaient
              étaient  considérés  comme  de  brillants  sujets  en

              mathématiques. Obtenir 6 sur 10 était vraiment bien. C'en
              était  au  point  que  la  direction  de  l'établissement  lui
              demandait de placer la barre moins haut, car la réputation
              de l'école en souffrait fortement. Il n'a jamais rien changé. Il
              donnait cours en 2  et 3  années, essentiellement à la section
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              électronique. J'avais régulièrement des notes entre 6,5  - 7
              sur 10. Je me suis aussi distingué quelques fois en atteignant
              8 sur 10. Je me souviens de ma rentrée en 3  année, j'avais
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              eu 4 sur 10 au premier contrôle et 5 sur 10 au deuxième. Sur
              la feuille qu'il m'avait remise, il avait écrit en rouge et en
              grand : "Monaco, il est temps de te ressaisir" ; ce que j'ai fait
              sur-le-champ.
                 En  pratique,  nous  avions  cours  de  mathématiques
              plusieurs  fois  par  semaine.  Après  deux  ou  trois  leçons,  il
              faisait  les  premières  interrogations  écrites.  La  remise  des
              cotes était souvent  accompagnée du commentaire :  "Allez



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