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L'école - ma jeunesse


                beaucoup de garçons rêvent encore de devenir pompiers,
                pilotes automobiles ou pilotes d'avion.

              Je me souviens que pour comprendre le cours d'électricité,
              l'étude des formules de base comme la loi d'Ohm (V = R x I),

              la  loi  de  Pouillet  (R  =   φ x l )…  et  d'autres  encore,  étaient
                                       S
              indispensables.
                 Je n'étais toujours pas bon élève, je ne connaissais pas
              toutes les formules et, de ce fait, pour les exercices en classe
              ou pour les contrôles, j'obtenais rarement de bons points.
              Comme  je  n'étudiais  pas  beaucoup,  les  résultats  n'étaient
              pas non plus au rendez-vous.
              Nous avions un bulletin tous les mois. La 1  année s'était
                                                         re
              passée tant bien que mal. En 2  année, au 1  bulletin, j'avais
                                           e
                                                       er
              un échec en français. Les cotes en échec étaient suivies d'un
              (*). Je rentre, je montre le bulletin à mon père, il regarde et
              me demande de lui expliquer la signification de l'astérisque.
              Après une explication un peu légère, il me dit : "Cela ne doit
              plus arriver."
                 Pour  bien  comprendre  la  situation,  mon  père  ne  m'a
              jamais  fessé  ou  giflé.  J'en  avais  pourtant  une  peur bleue.
              Pendant  ma  petite  adolescence,  je  n'étais  pas  un  enfant
              tranquille,  j'étais  turbulent,  mais  quoi  que  je  fasse,  il  lui
              suffisait  de  me  jeter  un  regard  pour  que  j'arrête
              immédiatement. J'étais comme un chien d'arrêt : figé. Si je
              sautais  et  qu'il  me  regardait,  j'avais  l'impression  que  je
              m'arrêtais en vol. J'ai toujours pensé qu'avec ses mains de
              mineur de fond, s'il me donnait une gifle, ma tête allait se




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