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Au matin, les visages portent encore l’ombre de la peur.
               Le lendemain de cette tragédie la Comtesse de Saint-Gilles va

               trouver son époux, fait un rapport des dégâts de la nuit.  Le

               Comte de Saint-Gilles écoute son épouse.

                      -m’amie, passez voire Garcin notre forgeron qu’il voit

               pour trois nouvelles charrois hôpitaux.


               Dame Elvire passa prendre Eloïse, se rendirent auprès de

               Garcin et les forgerons de Parmes la Comtesse prit la parole.

                      - maitre Garcin il faudrait que vous prépariez trois

               Charrois–Hôpitaux.

               Après le tremblement de terre, nous avons beaucoup de
               blessés faut prévoir une nouvelle tente hôpital.


               Deux jours plus tard, un silence lourd règne dans tout le

               campement, comme si la terre c’était tu.


               Les dames loin de céder à la fatalité, se ressaisirent et

               redoublent de courage, dans leur grande tentes hôpitaux

               Elvire de Toulouse et Eloïse de Nogarède rassemblèrent les

               femmes, les enfants, les plus faibles.

               Carole et ses filles, et plusieurs sœurs du couvent leur apporte
               leur aide.

               La douleur n’effraie plus les filles de Carole et de Garcin qui

               se sont révélé :

               Constance douce et méthodique apaise les plus affligés. Marie
               et Angèle malgré ses douze ans se sont montrer brave, ont

               aidées à évacuer une tente effondrée. Elle se sont vu confier la                                 RENA - Les Compagnons Forgerons

               garde de trois petits orphelins depuis ce jour-là, elle marche

               droite et fière.





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