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Le cortège se mit en marche en tête les Chevaliers, Au contre
les trois charrois des dames escorté par le chevalier de
Nogarède et les sapeurs.
Puis suivait les artisans, et le feu de la forge mobile. Romain et
plusieurs.
Le peuple criait dieu le veut ! dieu le veut !
Le père Roland bénit les croisés, le silence se fit si dense
qu’on crut entendre battre les cœurs.
Au premier son de tambour, les larmes roulèrent. Pas de peur,
pas de regret, mais de grandeur la croisade se mit à avancer.
Ils quittèrent Toulouse.
Garcin debout près des charrois, Carole et leurs enfants,
attendent leurs tours.
Pendant la marche, Raymond de Toulouse regarde derrière lui.
D’heure en heure, de jour en jour il voie grossir les rangs.
Les sabots des milliers de cheveux faisaient gronder la pleine.
Comme promis les seigneurs des fiefs qui traversait, se
joignirent à l’armée toulousaine avec cinq, dix, parfois vingt
chevaliers.
RENA - Les Compagnons Forgerons
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