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Elvire de Toulouse

Au seigneur de Nogarède

Toulouse, le quatre juin de l’an de grâce mille cent vingt.

Mon cher seigneur et compagnon des ancien jours.

Votre dépêche m’est parvenu par le messager que vous m’avez

dépêché.
J’ai lu avec émotion les nouvelles du fief de la Nogarède,

meurtri encore des guerres passes, mais vivant par le courage

des vôtres.

J’ai appris la grande bataille que vous avez mené contre

les hordes gasconnes et les brigands venu du sud.
Dieu vous a gardé, votre vaillance, une fois encore a

protégé ces terres que nous aimons tant, défendu ensemble

sous la bannière de mon cher époux Raymond de Toulouse.

Paix a son âme

Je rends grâce à dieu, pour votre victoire, pour la fidélité

que vous avez toujours témoignée a notre maison.

Votre missive m’a touchée, puisqu’elle rappelle ce que

furent nos combats, nos épreuves communes, depuis Antioche

jusqu’à Tripoli, depuis les jours de croisade jusqu’à cette paix

fragile que nous tentons de bâtir.
Sachez, cher Ami, que j’ai ordonné qu’un charroi de RENA - Les Compagnons Forgerons

vivre, de grains, de sel, de vin soit envoyé vers votre fief.

Dès la semaine prochaine, les intendants du comté ont

aussi préparé quelques outils et matériaux pour aider a la

reconstruction du village et des moulins de la Nogarède.

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