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Eloise sourit doucement
-Oui, nous sommes comme deux sœurs.
Le bois craque dans l’âtre, la flamme monte vive.
Pierre-Raymond, reprit d’une voix douce,
-Ce soir-là, au cœur de l’hiver, j’ai compris que le
seigneur bénissait notre union et plus encore qu’il nous
unissait à une famille digne et bonne
Eloise pose sa main sur celle de son époux et sourit.
-Comment l’oublier, le soleil baignait les toits de cuivre
et l’évêque de Hautpoul nous as bénit. Sous le regard
bienveillant du comte Raymond de Toulouse et de son épouse
Elvire de Toulouse.
Tu étais si fière mon seigneur, moi si ému que j’en
oubliais mes vœux.
Arnaud de Montgey et angélique son épouse assit non loin de
là.
-Eloïse te souviens-tu dît elle d’une voix douce, du jour
où tu es venu a Hautpoul plusieurs semaines avant ton
mariage.
Les dames Montgey et de Ferrand étaient venu pour
l’occasion, on avait dressé de longue table couverte de gâteaux
au miel et de fruits confis.
Garcin le forgeron, vieilli, mais souriant a apporté un jouet
d’acier fin, un petit cheval à bascule forger de ses mains à RENA - Les Compagnons Forgerons
Jeannette, cadette d’Eloïse et de Pierre-Raymond qui fête ses
six ans.
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