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Jeannette, dans sa robe claire, bondis de bras en bras, ses
boucles blondes volant derrière elle.
Merci, maitre Garcin, merci madame carole criait-elle en
riant.
Éloïse, assise près de la cheminée contemplait la scène avec
un sourire plein de douceur.
Pierre-Raymond la barbe grisonnante tenait sa coupe de vin et
observait leur fille d’un air attendri.
-Elle me rappelle-toi, a notre première rencontre à
Bordeaux,
Eloise lève vers lui un regard attendri.
-Oh, Pierre-Raymond tu avait le regard fier et pourtant et
pourtant si doux. Mon père t’observait de loin.
Quand la fête s’achève, la maison s’endormit lentement
Jeannette et Roseline furent conduites au lit, les torches
s’éteignirent une à une dans les couloirs.
Dans la chambre du haut Eloïse, assise près de la fenêtre,
laisse courir son regard sur les collines assoupies.
-Pierre-Raymond, te souviens-tu du jour où tu es venu
demander ma main à mon père.
- Comment l’oublier ? J’étais tremblant comme un novice
devant son suzerain.
Ton père me fixa longuement avant de dire, si tu tiens
parole, mon fils tu auras non seulement ma fille, mais ma
confiance.
Éloïse rit doucement. RENA - Les Compagnons Forgerons
-Moi j’étais si émus, le tournoi avait lieu à Hautpoul.
Ce jour-là, tu t’es distingué par ta vaillance.
Raymond de Toulouse lui-même t’a salué devant tous.
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