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- j’ai grandi dans une tour de pierre, mais je n’avais
jamais vu la force d’une femme de forge avant toi, tu sais plier
le fer.
-Elvire, ajoute malicieusement.
Toi Eloïse tu marche depuis Toulouse sans une plainte.
Quant à moi, je pleure si je n’ai pas mes fleurs et
pourtant… ici je me sens libre. Un silence, doux.
Puis, Carole murmura.
-Ont pris pour Jérusalem, mais moi je pris aussi pour que
l’on rentre ensemble.
-Eloïse et Carole vous rentrerez sans moi car mon époux
et moi nous resterons à Jérusalem.
Les trois femmes se regardèrent, comprirent que l’amitié
est plus solide d’un serment passa entre elle invincible mais
réelle.
Tandis que les vents du nord soufflaient sur les feux
nocturnes, un lien nouveau unissait les dames car cette marche
vers l’inconnu, chaque main tendue était un miracle et chaque
jour vécu, une victoire.
RENA - Les Compagnons Forgerons
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