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Il ajoute les yeux fixés sur les seigneurs.
-que fait- on de ceux souillent la route sainte ?
Ce fut le Comte Raymond qui prit la parole.
-La loi est claire, le voleur en temps de guerre meurt.
Mais, nous ne sommes pas une guerre ordinaire, nous allons
vers la cité sainte, et, le christ, lui, pardonne aux larrons.
Pierre-Raymond regarde son père, le vieux seigneur serra
les poings ces hommes ont volé sous notre toit. Nous devons
les punir sinon d’autre recommenceront, que le plus âgé soit
pendu et que l’autre soit marqué au fer.
Carole s’avance, à la surprise générale, elle est droite, les
mains jointes.
-Messires laissez-moi dire un mot.
Hier soir je me trouvais dans cette tente. J’ai vu mes filles
pleurées.
J’ai vu ces deux hommes, le plus jeune n’a pas lever la
main. Je crois qu’il a volé par peur, par faiblesse, pas par
malice. Pendez l’autre homme, mais donnez à l’autre une
chance, qu’il travaille, qu’il serve.
Un murmure parcourut le cercle, et, ce fut Eloïse la dame
de Nogarède qui voix basse ce serait une justice plus haute et
plus difficile.
Le Comte Raymond hocha la tête, se mit debout.
Qu’il en soit ainsi, le plus âgé mourra avant midi. L’autre
vivra et servira à la tente Hospital sous l’œil de Constance, s’il
trahit, il mourra, s’il sert, il vivra. L’ordre fut exécuté sous un
silence.
Ces jours-là, les personnes qui était présente RENA - Les Compagnons Forgerons
s’aperçoivent que la justice, et la miséricorde marche
ensemble.
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