Page 35 - RENA3
P. 35
1-12
Les cités d’en bas
Nous quittons enfin la neige, en contre bas du Montgenèvre
les routes deviennent plus larges, bordées d’oliviers noirs, de
cyprès nus et de villages de pierre claire, le climat plus doux
fait croire à la paix, mais ce n’est qu’une illusion.
Le cortège passa par Susa puis suivi la voie romaine vers
Turin, les seigneurs envoyèrent des messagers demandant,
protection et l’Hospitalité.
Mais chaque citée fermait les portes. On les regarde avec
méfiance ces milliers de français et d’occitans, armés, en
haillons, priant et chantant. Parfois des vivres sont lancés par-
dessus les murailles, Parfois rien du tout Dans ce moment-là,
la tension grandissait.
La pluie avait cessé dans la nuit et un brouillard léger
rampait encore sur les herbes piétinées.
Une voix d’enfant retentit au voleur. Tout le camp était en
émoi des voleurs c’était introduit dans le campement.
Le sergent Amiel et plusieurs sapeurs se lancent à leurs
poursuites, ramène deux hommes ligotes au pieds d’un arbre.
Le sergent Amiel visage fermé les fit amener devant les
seigneurs Pierre-Raymond de Nogarède, Raymond d’Hautpoul
et du Comte Raymond de Toulouse. Tous furent présents, les
dames observaient à distance, même les enfants étaient
silencieux.
Le sergent Amiel s’incline, la voix claire malgré le froid. RENA - Les Compagnons Forgerons
- Messires voici ceux qui sous les habits de pèlerins qui
ont tenté de voler les vivres, les bijoux, et même essayée de
rentré dans la tante des dames. Ils ont été pris en flagrant délit.
- 31 -

