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Quelques minutes plus tard, les enfants furent installés sur des
peaux sèches, au chaud, à l’abri du vent. Les jumelles aussi
Constance les veillait en silence.
Carole et Eloïse s’assirent près d’un petit brasero
-Vous m’avez protégée contre un voleur. Ce soir c’est à
moi de veiller sur vos enfants.
Carole sourit, son visage était fatigué, mais lumineux.
-Je croix que dieu nous force à marcher ensemble pour
qu’on apprenne à s’écouter.
Eloise haussa légèrement les épaules sans mais ses yeux
brillèrent dans l’ombre.
Et, à s’aimer peut-être même se rassembler.
Garcin, en revenant d’une dernière visite vit ses enfants
dormir en paix, il vit sa chères épouse Carole parler avec dame
Eloïse
Carole, Eloïse et Elvire une amitié sous la croix
Sous une tente commune montée à l’écart, les trois femmes
prenait un rare moment de repos.
Le feu crépitait doucement, les filles et Bertrand dormaient
dans une tente tout près.
Carole les mains abimées par le voyage tresse une corde pour
la charrette.
Eloise en robe de laine reprend une couture à la lumière
troublante.
Quant à Elvire douce et vive chantonne une mélodie occitane.
-Vous auriez cru cela mes dames ? RENA - Les Compagnons Forgerons
Demanda Carole dormir ensemble sous une tente de cuir,
loin de nos foyers avec des loups et les païens autour.
Eloise sourit
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