Page 59 - RENA3
P. 59
-Messire l’orient est vaste, la patience impériale a des
limites.
La tension monta puis Raymond, après un long silence :
-Donnez-moi trois jours le sang a coulé, nous avons
besoin de paix avant de jurer.
Dans le camp dressé hors de la ville, l’agitation montait.
Carole sortit de la tente, il faisait nuit elle tenait la main de
Bertrand.
- Constance, marie, ou sont Angèle et Alezais ?
-Maman, je suis la répondit Angèle.
Immédiatement Garcin, Romain, Raymond, Etienne et
plusieurs sapeurs fouillèrent les alentours.
Dans les champs, entre les charrettes, les buissons.
-On ne les a pas trouvés.
-Maman, ne t’en fait pas je vais chercher encore répondit
Raymond.
Une voix chuchota on a vu un homme roder plus top, un Grec
peut-être, ou un juif répondit un sapeur, il regardait les
enfants.
Le sang de Garcin se glaça, si quelqu’un l’a touchée.
Etienne lève main.
- on se calme, on cherche, on trouve, pas de panique.
Romain, Raymond accompagné par Etienne sont repartis pour
retrouver Alezais.
-Maman on n’a rien trouver. RENA - Les Compagnons Forgerons
Ce n’est qu’au lever du jour qu’ils entendirent un
hennissement d’un petit cheval qui c’était arrêté à la lisière du
- 55 -

