Page 82 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Je n'imaginais pas encore qu'il allait non seulement devenir mon voisin
de quartier, lorsque mes parents se réinstallèrent à Roubaix, mais également
un confident avec lequel j'allais entretenir une certaine complicité dans la
bonne humeur, un peu comme un second père.
Mon job n'était pas inintéressant, et il régnait dans le service une
ambiance bon enfant ! A cette époque les trente cinq heures hebdomadaires
n'existaient pas, puisque nous travaillions même le samedi matin, avec apéritif
obligatoire en fin de matinée ! Je m'occupais des courriers des agents généraux
et courtiers de la compagnie d'assurances, je finis donc par connaitre tous les
numéros des départements français et j’étais devenue incollable à ce sujet.
Il m'avait préalablement été attribué la vieille machine à écrire Underwood de
l'ancienne secrétaire, et par la suite la fameuse IBM à boule.
J'allais devenir définitivement une virtuose du clavier !
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