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B A G N O L E A R T | E S S A I
Profitons plutôt de la virée qui nous est offerte pour
« cruiser » tranquillement, bien aidé par l’allonge de ce
gros bloc, et par le confort bienvenu, dû autant aux
suspensions des roues, qu'à celles des sièges ! J’adore
cette sensation d’être assis sur des ressorts et ce
mouvement de rebond du corps qui accompagne chaque
dos d’âne et qui nous replonge immédiatement à cette
douce époque.
Malgré l’emploi massif d’aluminium, la voiture accuse
son poids (mais on n’a rien sans rien), ce qui nous
empêchera de déclarer la voiture comme sportive.
D’autant que l’immense volant, qui a son charme si
particulier (j’en suis fan absolu), bride les mouvements
rapides.
Vous l’aurez compris, il faudra s’inspirer des séries qui
ont mis en avant le SL (Dallas, L’amour du risque) et
profiter de ce SLC à un rythme de milliardaire. Il sera
encore aujourd’hui le compagnon idéal de vos weekends
à deux, en vous lassant profiter du charme de nos belles
routes françaises
Au final, que reste-t-il de cette découverte ? L’empreinte
Mercedes-Benz, assurément. Un véhicule digne de
l’image que l’on a du constructeur : un véhicule
confortable, luxueux, que rien ne semble pouvoir arrêter
un jour tellement il respire la solidité et la qualité. Avec
ce zeste de rareté en plus, ce petit je-ne-sais-quoi qui
vous fait sentir privilégié. Un moment à part, que peu
d’automobiles savent vous procurer…
Merci au propriétaire, Bruno, représentant pour l’Est du
Club Mercedes-Benz France pour sa disponibilité et ses
anecdotes que je n’ai pas pu toutes citer !
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