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B A G N O L E A R T | E S S A I
Je faisais remarquer au propriétaire qu’une
Ferrari 308 GTS de la même année se voyait
affublée de la même monte, et nous sommes
partis dans un de ces débats sans logique sur la
conduite et la sécurité en fonction de l’époque.
Penchons-nous à présent sur l’intérieur. Tout
tendu de cuir (en option, l’équipement de série
proposait du velours), toit ouvrant électrique en
option, il respire le luxe, le vrai (le mot premium
n’existait pas à l’époque). Les boiseries en ronce
de noyer habillent élégamment la console
centrale et finement la planche de bord. Si
aujourd’hui on peut se perdre dans le catalogue
des inserts allemand, il n’y avait guère le choix à
ce moment-là, mais force est de constater que
l’effet est bien présent…
La console centrale propose pléthore de boutons,
car les options fleurissent dans ce modèle auquel
il ne manque pas grand chose. C’est ainsi que les
sièges chauffants, le réglage du fader, mais aussi
la commande des vitres électriques entourent la
commande de boite en escalier.
Mais un détail m'a surpris, moi qui suis plus
habitué aux Mercedes modernes : les buses
d’aération !
L’on retrouve ce dessin dans les GLA actuelles,
comme il était dans les générations précédentes
de classe A, B et CLA. Autre élément dont la
place ne m’a finalement pas surpris, c’est le
régulateur de vitesse naturellement positionné
sur un commodo coté gauche. Mercedes-Benz ou
l’art de se réinventer…
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