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Comment l’unité est-elle construite ?
Les poutres climatiques actives sont constituées
d’une chambre de compression et de canaux de
sortie en tôle d’acier, ainsi que d’une batterie
en cuivre et aluminium. L’air de ventilation
(air primaire) est acheminé dans la chambre
de compression (plénum), où il est réparti
uniformément. Cet air est ensuite pulsé à haute
vitesse dans les canaux de sortie, via les buses.
Cette vitesse accrue induit un flux d’air au-dessus
de la batterie, qui est entraîné. Cet air crée à son
tour une dépression, de sorte que l’air ambiant
(air secondaire) est transporté vers la batterie au
travers de la grille d’aspiration. Au contact des ailettes de la batterie, l’air ambiant est refroidi ou chauffé. L’air soufflé (air
tertiaire) est injecté dans la pièce via les canaux de sortie. Cet air fourni se compose donc de l’air de ventilation et de l’air
secondaire, réchauffé ou réfrigéré. La quantité d’air secondaire correspond généralement à un facteur de 3 à 5 de l’air de
ventilation. L’air fourni est pulsé dans la pièce à hauteur du plafond.
Dans la pièce, l’air soufflé met à son tour l’air présent en mouvement et se brasse avec celui-ci. Un système de poutres
climatiques actives consiste donc en un système de brassage.
Batteries
L’eau est un bien meilleur conducteur de la chaleur et du froid que l’air. Sa chaleur spécifique est plus de 4 fois supérieure
à celle de l’air. C’est pour cette efficacité mais aussi pour le faible espace qu’elles requièrent que les batteries à eau sont
utilisées dans les poutres climatiques. Le transfert thermique de l’eau à l’air ambiant s’effectue en faisant circuler l’eau dans
un ou plusieurs circuits en cuivre dotés de lamelles/ailettes en aluminium.
Circuit d’eau
Il existe deux types de circuits d’eau : les circuits à deux ou quatre tubes. Ces circuits se composent de tubes en cuivre soudés
ensemble. Les diamètres de ces tubes sont ajustés en fonction de la capacité requise. Il est néanmoins fréquent d’avoir
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recours à des tubes de / 8 et /4» (diamètre externe), d’une épaisseur de 0,3 à 0,4 mm.
Si les circuits d’eau sont longs (et donc la résistance trop élevée), des circuits parallèles peuvent être utilisés.
Les raccordements externes à l’eau peuvent revêtir diverses formes et ont généralement un plus grand diamètre, p. ex. 12 et
15 mm. Des raccords filetés sont aussi possibles en option.
Il est préférable que la circulation de l’eau dans le circuit soit turbulente. En effet, le transfert thermique est dans ce cas
meilleur qu’avec un flux laminaire. Le principe de base est le suivant : la vitesse de l’eau doit être d’au moins 0,2 à 0,25 m/s.
La vitesse maximale est de 0,8 m/s parce qu’au-delà, il existe un risque que la circulation de l’eau provoque un bruit audible.
Par ailleurs, à partir d’un certain débit, le transfert thermique semble ne plus augmenter.
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