Page 577 - 3K_e-Catalogue 2018

Conception
Les poutres climatiques actives créent une zone de séjour confortable grâce à une bonne répartition et à un bon brassage
de l’air pour un faible niveau sonore. Leur association à des pompes à chaleur est particulièrement judicieuse, car les poutres
climatiques restent très efficaces à basse température.

La diffusion de l’air a pour but d’amener (et d’évacuer) l’air de ventilation prétraité dans une zone de séjour délimitée,
en s’efforçant d’obtenir le meilleur balayage possible de la pièce, sans désagrément ni courant d’air. La vitesse de l’air de
ventilation est réduite d’environ 7 - 10 m/s dans les canaux principaux à 2 - 4 m/s dans les flexibles silencieux raccordés aux
poutres climatiques. Dans la zone d’admission, l’air tertiaire est injecté dans la pièce à une vitesse de 2 à 5m/s. Cet air induit
l’air ambiant, ce qui a pour effet d’élargir et de ralentir le flux d’air (zone d’induction). Lorsque la vitesse a suffisamment
diminué, l’air descend (p. ex. zone de descente et d’expansion) et pénètre dans la zone de séjour. Là-bas, la vitesse de l’air ne
doit plus dépasser 0,2 m/s (valeur-cible). Si des flux d’air frontaux se heurtent, il peut arriver que le flux qui en résulte, dirigé
vers le bas, soit supérieur à ces valeurs. Dans ce cas, il est conseillé d’installer les lieux de passage à ces endroits.
L’air de reprise peut être évacué de différentes manières. Une option consiste à avoir recours à des grilles de reprise au
plafond, raccordées à un canal d’évacuation, ou à le laisser circuler librement au-dessus du plafond. Autre solution : une
évacuation peut être intégrée à la poutre climatique elle-même. Une évacuation suffisante de l’air de reprise aux bons
endroits garantit un bon balayage de la pièce.

zone de descente et zone
zone d’expansion zone d’induction d’entrée

zone de séjour (pointillés bleus) avec brassage d’air à faibles vitesses

Dans les pays avec un climat modéré, les bureaux standard (avec des hauteurs de plafond normales et aucune pièce d’angle)
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demandent une puissance de refroidissement de 50 - 100 W par m de superficie. Celle-ci peut atteindre 80 - 140 Watt/m 2
en cas de contraintes thermiques plus élevées, p. ex. dans les pays méridionaux ou dans des pièces d’angle largement vitrées.
Une plus grande puissance de refroidissement exige un débit d’air supérieur. Les hautes pièces peuvent ainsi bénéficier
d’une capacité de refroidissement particulièrement élevée.
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Pour la capacité de chauffage dans les zones de séjour, il est conseillé de ne pas dépasser les 40 W/m , afin d’éviter un effet
stratification, à savoir une zone supérieure chaude et stable dans la zone de séjour, sans un brassage suffisant avec la
couche froide sous-jacente. Une faible température d’eau chaude (p. ex. 45-50°C) conduit à un meilleur fonctionnement du
chauffage.

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