Page 581 - 3K_e-Catalogue 2018
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Conditionnement de l’air extérieur et maîtrise
de la condensation
Avant que l’air extérieur soit pulsé dans les pièces de vie et de travail, une climatisation centrale de
celui-ci est souvent souhaitée, voire nécessaire. Ceci dépend du nombre de personnes présentes
dans les pièces (volume de ventilation nécessaire), de l’humidité relative maximale autorisée et des
contraintes thermiques parfois très élevées (lorsque l’air est utilisé comme support de refroidisse-
ment additionnel du fait de la puissance requise).
Du point de vue du confort et de la condensation, 10 C est considéré comme la température inférieure maximale conseillée
pour l’air de ventilation/fourni à l’entrée. Si les températures extérieures sont inférieures (en hiver, par exemple), l’air doit
être réchauffé au moyen d’une centrale de traitement d’air, jusqu’à ce qu’il atteigne cette différence maximale de 10 C par
rapport à la température ambiante. Il peut aussi être souhaitable d’humidifier l’air.
Pour éviter les bacs à condensation et évacuations difficiles à entretenir et onéreux, les systèmes doivent être conçus de
manière à éviter la formation de condensation ou de gouttelettes d’eau dans la batterie.
Dans le cadre de la maîtrise de l’hygrométrie, il est important de maintenir les fenêtres le plus possible fermées (ou d’ajuster
le réglage du circuit d’eau froide de manière décentralisée, grâce à une protection située au niveau du contact de la fenêtre).
En été, il est fréquent d’ouvrir les fenêtres, ce qui permet à l’air extérieur, porteur d’une forte humidité relative, de pénétrer
à l’intérieur du bâtiment. Ce phénomène, associé à une forte charge thermique (et donc à une faible température de l’eau),
accroît le risque de condensation.
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