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L’ANTIQUITE






         épisode épique de trois jours immortalisé dans        Les statues en l'honneur de Callimaque, stra-
         la littérature et l'histoire comme un exemple         tège présent lors de la bataille de Marathon, et

         emblématique de résistance héroïque. Cepen-           de la victoire à la bataille de Marathon, ont été

         dant, malgré les combats acharnés menés par           gravement endommagées par les Achéméni-
         Léonidas celui-ci fut trahi par un Grec appelé        des. La statue représente Niké, déesse de la

         Éphialtès qui indique aux Perses un chemin            Victoire, sous la forme d'une femme avec des

         pour prendre à revers le roi de Sparte. Après         ailes, au sommet d'une colonne dédicacée fut
         de rudes combats qui durent trois jours, les          également détruite. La tête de la statue et des

         18,19 et 20 août 480 av. J.C, et malgré un sa-        parties du torse et des mains n'ont pas été re-
         crifice héroïque des Spartiates, les Grecs sont       trouvées. Xerxès a également emporté une

         écrasés. Xerxès l ’ emporte, mais après avoir         partie de la statuaire, comme la statue en

         perdu 20 000 hommes. Il dévaste tout d ’              bronze d'Harmodius et Haristogiton, les tueurs
         abord la Béotie et l ’ Attique. Il s ’ empare de      de tyrans, récupérée par Alexandre le Grand

         Thèbes, de Platées et entre dans Athènes              dans la capitale achéménide de Suse deux
         sans rencontrer de réelles résistances. La ville      siècles plus tard. Les Athéniens et les Spartia-

         avait déjà été évacuée par ordre de Thémisto-         tes conduisent alors leur dernière ligne de dé-

         cle, les habitants s ’ étant réfugiés sur les îles    fense, à l ’ isthme de Corinthe et dans le golfe
         voisines, de sorte que l’ a rmée Perse doit fai-      Saronique. À l ’ Artémision, de grandes tem-

         re face uniquement à la seule garnison de l ’         pêtes détruisent les navires Grecs et interrom-

         Acropole.                                             pent la bataille prématurément, les Grecs du-
                                                               rent une nouvelle fois battre en retraite,face à
                Le crépuscule du Grand Roi
                                                               la puissance et au nombre des Perses, et se
         Après le pillage de la ville d ’ Athènes, Xerxès      retranchent à Salamine ultime refuge et lieux

         ordonne qu ’ elle fut brûlée et les temples dé-       de résistance. Xerxès, avec un nombre très

         truits. L'Acropole a été rasée et le Vieux Tem-       supérieur de navires dirigés par la reine Arté-
         ple d'Athéna, ainsi que le Parthénon plus an-         mise,décide d ’ attaquer les Grecs pour en

         cien, a été détruit.                                  finir avec leur résistance, mais malgré son
                                                               avantage de 800 navires, le 29 Septembre

                                                               480, sa flotte fut défaite par les Athéniens diri-

                                                               gés par Thémistocle et Eurybiade et leurs 200
                                                               navires.Bien qu ’ il subisse un échec, ce ne fut

                                                               pas une catastrophe et Xerxès décide d ’

                                                               installer son camp d ’ hiver en Thessalie.
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