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HISTOIRE







                Déroulement de la bataille
             21 mai 1809 – Première journée


         •  Le maréchal Masséna (IVe corps) prend
         pied sur la rive gauche et occupe Aspern, tan-

         dis que Lannes (IIe corps) fortifie Essling.

         •  Les Autrichiens lancent une offensive en
         cinq colonnes sous Hiller, Bellegarde, Hohen-
         zollern, Rosenberg et d’autres corps, dans le

         but de couper les Français de leur base.

         •  Après de durs combats, Aspern passe plu-
         sieurs fois de mains, la division Molitor s’y ac-
         croche jusqu’à la tombée de la nuit. À Essling,       •  Au plus fort de l’action, Lannes est grave-

         trois assauts successifs sont repoussés par           ment blessé par un boulet au niveau des
         Lannes et Boudet, malgré la rupture tempo-            jambes et succombe dix jours plus tard.

         raire du pont de Lobau et le tir nourri des 130
         canons ennemis.                                       •  La rupture définitive du grand pont, sous la

         •  Les charges combinées de la cavalerie              pression des débris et du courant, prive Napo-
         (Lasalle, cuirassiers d’Espagne) anéantissent         léon de renforts décisifs. Contraint de battre

         l’artillerie autrichienne, mais coûtent la vie au     en retraite, il regagne l’île de Lobau sous un
         général Espagne.                                      violent bombardement autrichien, laissant les

            22 mai 1809 – Deuxième journée                     villages d’Aspern et d’Essling aux mains de
                                                               l’ennemi.
         •  Renforcés par la Garde impériale et le IIIe

         corps de Davout, les Français (55 000–60 000                   Bilan et conséquences
         •   hommes) passent à l’offensive au centre.
                                                               •  La première défaite significative de Napo-
         Masséna consolide sa position à Aspern, tan-
                                                               léon depuis dix ans marque un tournant : elle
         dis que Lannes fait isoler et menacer le quar-
                                                               démontre que son génie tactique peut être
         tier général autrichien à Breitenlee.
                                                               contrarié par la logistique et la nature.
                                                               •  Les deux armées totalisent plus de 45 000

                                                               pertes (morts, blessés, prisonniers) en deux
                                                               jours, dont la disparition du maréchal Lannes,

                                                               pilier de la Grande Armée.
                                                               •  Stratégique, Essling ne clôt pas la cam-

                                                               pagne : la bataille de Wagram, quelques se-
                                                               maines plus tard, redéfinira le sort de l’Au-

                                                               triche en 1809.
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