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HISTOIRE







         coordination de l’artillerie lourde, utilisation de   •  L’archiduc Charles sort grandi de la ba-
         feintes à grande échelle.                             taille : sa victoire défensive lui vaut l’appui de

                                                               la cour impériale et de la noblesse autri-
         •  Les pertes de mai forcèrent également la
                                                               chienne.
         levée accélérée de gardes nationales en
                                                               •  Le moral de l’administration de Vienne re-
         France pour combler les vides, modifiant dura-
                                                               monte, facilitant la levée de fonds et de nou-
         blement la composition des armées impé-
                                                               velles troupes pour poursuivre la guerre.
         riales.
                                                                Réactions des grandes puissances
              Portée symbolique et morale
                                                               •  À Londres, le gouvernement britannique
         La bataille d’Essling demeure dans les mé-
                                                               juge la victoire autrichienne comme une occa-
         moires comme le signe qu’un chef, aussi gé-
                                                               sion de durcir le blocus continental et d’ac-
         nial soit-il, peut être contrarié par la nature et
                                                               croître son soutien financier à Vienne.
         la préparation adverse :
                                                               À Saint-Pétersbourg, les conseillers du Tsar

         •  Elle inspira la littérature militaire du XIXᵉ      réévaluent la solidité de l’Autriche face à Na-
         siècle, soulignant l’importance de la logistique      poléon, relançant discrètement des négocia-

         et de l’intelligence du terrain.                      tions en vue d’une future coalition.
         •  Dans l’armée française, l’exemple de               Pressions sur la diplomatie française
                                                               •  À Paris, la « défaite » porte un coup au
         Lannes devint un modèle de courage, mais
                                                               prestige de Napoléon, et plusieurs ministres
         aussi un rappel tragique de la fragilité des plus
                                                               (notamment Talleyrand) s’inquiètent du coût
         grands héros.
                                                               politique d’une guerre prolongée.
         •  La riposte autrichienne à Essling servit
                                                               •  Des rumeurs de soulèvement dans les
         d’école aux futurs chefs prussiens et russes,
                                                               États satellites (royaumes de Bavière, de
         qui y puisèrent des leçons pour leurs propres
                                                               Saxe) soulignent les faiblesses de l’Empire et
         manoeuvres contre la France.
                                                               poussent l’Empereur à resserrer les alliances
                 Conséquences politiques
                                                               internes. La bataille d’Essling fut un tournant
               immédiates après la bataille
                                                               crucial dans les guerres napoléoniennes : elle
                           d’Essling                           révéla les limites logistiques de l’Empire et re-
             Renforcement de l’Autriche à Vienne
                                                               donna espoir à l’Autriche et ses alliés.
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