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TESTICULES

Testicules

« Organes pairs/père, aux deux sens du terme », impliqués dans la
formation des spermatozoïdes (par les tubes séminifères) et dans la
sécrétion de l'hormone mâle par excellence, la testostérone (par les
cellules de Leydig). Sa richesse en lipides/graisses, fait penser à la
poire d'avocat, dont le nom viendrait de « testicule de(s) Dieu(x)…
Cette richesse en lipides lui permet de stocker le THC, qui affecte
la fonction des tubes séminifères et la sécrétion de testostérone.
Le THC, au long cours, a pour effet de réduire le nombre de
spermatozoïdes du liquide séminal/sperme, ainsi que de diminuer
la testostéronémie (il agit comme un « perturbateur endocrinien »)
produisant, au long cours, une certaine régression des caractères
sexuels masculins, une hypertrophie des glandes mammaires/
seins (gynécomastie*). Sont aussi observées une hypofertilité,
une diminution de la taille des testicules, tout comme une baisse
de la libido. Mesdames, préférez des amants qui s'abstiennent de
consommer du cannabis, ou sinon incitez les à cesser…

Tétrahydrocannabinol = THC

C'est le principe actif/psychotrope majeur du chanvre indien/
cannabis indica. Il développe en outre des effets somatiques/
périphériques. Le chanvre textile (C. sativa) en est à peu près
dépourvu.
Le THC est une substance très peu soluble dans l'eau/hydrophobe* ;
très soluble dans les substances lipidiques, huiles et graisses ;
lipophile*donc. Cette propriété explique sa très longue persistance
dans les organes riches en lipides de l'organisme (cerveau, testicules,
panicules adipeux), au prorata de leur perfusion sanguine. Le
THC est, de toutes les drogues, celle qui persiste le plus longtemps
dans l'organisme (plusieurs semaines). Il est actif à de très faibles
concentrations. Alors que les effets psychotropes de l'alcool se ma-
nifestent pour des concentrations sanguines de l'ordre du gramme

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