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DICTIONNAIRE CRITIQUE DU CANNABIS
une existence d'une trentaine d'années. Il a été créé par monsieur
René Yafil (cadre de l'industrie pharmaceutique). Il rassemble des
membres, cooptés par son bureau, en raison de leurs compétences
et/ou de leur intérêt pour les drogues et toxicomanies ; membres qui
désirent s'impliquer dans des actions visant à restreindre l'expansion
de ces dernières. Elle compte ainsi en son sein des universitaires,
des enseignants des différents cycles, des médecins hospitaliers
ou libéraux, des pharmaciens, des dentistes, des juristes, d'anciens
membres de la police... Il s'honore de l'adhésion d'un nombre
important de membres des académies nationales de Médecine et de
Pharmacie, ainsi que de diverses autres personnes qui portent une
grande attention à la protection des plus jeunes vis à vis des drogues.
Le centre est apolitique et aconfessionnel. Il communique entre ses
membres et le plus possible au-delà d'eux par une lettre bimensuelle,
et par un blog « drogaddiction.com ». La devise du CNPERT est :
« S'il est important de se préoccuper de l'état de la planète que nous
léguerons à nos enfants, il est encore plus important de se préoccuper
de l'état des enfants que nous léguerons à cette planète ».
Le CNPERT :
- est opposé à toute dépénalisation du cannabis et plus encore à sa
légalisation ;
- Il exprime les mêmes oppositions pour toutes les autres drogues
illicites ;
- il requiert des restrictions à l'usage de l'alcool et du tabac ;
- il exprime son opposition au « cannabis thérapeutique », de même
qu'au « THC thérapeutique » ;
- il ne se prononcera sur le potentiel thérapeutique d'autres
cannabinoïdes, tel le cannabidiol*, que quand la communauté
médicale disposera des données scientifiques solides ;
- il milite pour une gestion des produits de substitution de l'héroïne
(méthadone et buprénorphine) qui soit digne de ce nom et qui
corrige leurs dysfonctionnements majeurs et leurs détournements ;
- il est opposé aux « salles de shoots » pour les toxicomanes ;
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