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DICTIONNAIRE CRITIQUE DU CANNABIS

Cognition

La cognition correspond à l'ensemble des processus mentaux en
relation avec la connaissance. Ils mettent en jeu l'éveil, l'attention, la
perception, la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage,
l'intelligence, la résolution de problème, la prise de décision.
Le cannabis, par son THC, est un grand perturbateur cognitif.
Il perturbe l'élaboration de la mémoire. Il perturbe le langage
par la recherche du mot, le passage du coq à l'âne. Il appauvrit le
raisonnement. Son abus au long cours fait perdre plusieurs points
du quotient Intellectuel (QI). Il enlève ou ne donne ni l'envie, ni le
goût d'apprendre. ll rend tout compliqué (« arrête, tu me prends la
tête »). Il rend toute décision difficile (tel l'âne de Buridan). Il disperse
l'attention. Il diminue l'éveil. Il crée un syndrome amotivationnel,
une aboulie.
« La fumette ça rend bête » ; « le chichon ça rend con » ; « Pétard
du matin, poil dans la main, pétard du soir, trou de mémoire ». Et
c'est ainsi que la France, premier consommateur européen de cette
drogue se retrouve au 27 rang du classement PISA et au 40
ème
ème
rang pour sa première université (P. & M. Curie) du classement
Shangaï. Dans son « Dictionnaire incorrect », J.-F. Kahn (2005, Ed.
Plon) dit que « le cannabis transforme un idiot neurasthénique en
un imbécile heureux ». C'est la drogue de la crétinisation de ceux qui
s'y adonnent.

Conduite automobile

La conduite automobile requiert un certain nombre de fonctions
que perturbe le THC* du cannabis. S'ajoutant à son effet ébriant,
à la diminution de l'éveil ; à l'allongement du temps de réaction/
de réflexe ; sous l'effet d'une défocalisation de l'attention, le THC
dilue ce qui a du sens et qui est instantanément pertinent. Il réduit
la mémoire à court terme. Il atténue le souvenir du panneau qui
annonçait un virage dangereux ou un passage à niveau. Il trouble

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