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DICTIONNAIRE CRITIQUE DU CANNABIS

tion du cannabis, eu égard à la longue persistance du THC* dans
l'organisme du consommateur régulier. Le cannabinophile s'inflige
des troubles qui ressemblent à ceux de la maladie d'Alzheimer. Ces
troubles sont ainsi offerts, sur un mode réversible, aux fumeurs de
« joints », de « pétards », et aux utilisateurs de dronabinol (Marinol ®)
ou encore de Sativex ®.

Huile de cannabis
La résine de cannabis (shit*, haschisch*) recèle, outre du THC*,
quelques autres cannabinoïdes chimiquement apparentés, dont
certains, à l'instar du THC, sont lipophiles, i.e. solubles dans les
lipides, les huiles, mais aussi les solvants des graisses/solvants
apolaires. On peut utiliser ces solvants pour extraire de la résine
de cannabis les substances hydrophobes, THC en tête. De la
solution obtenue le solvant sera éliminé par évaporation. Son résidu
d'évaporation se présente comme une substance huileuse, qui recèle
du THC en abondance (de l'ordre de 60 %).
Une seule goutte de cette huile, étirée le long d'une cigarette
commune de tabac, confère à celle-ci la puissance psychotrope d'un
« joint* » ou d'un « pétard* ».
On assiste parfois au détournement des e-cigarettes*/cigarettes
électroniques/vapoteurs*, par l'utilisation de cette huile de cannabis
dans leurs recharges, en lieu et place de la nicotine, pour ainsi
vaporiser le THC au contact de la résistance chauffée par le passage
d'un courant électrique, déclenché par chaque aspiration.
L'ingéniosité des toxicomanes (mais surtout de ceux qui les
intoxiquent) paraît sans limite ; elle n'est, hélas, concentrée que sur
leur addiction…

Hydrophile

L'hydrophilie correspond à la propriété d'une substance d'être très
soluble dans l'eau avec, en contrepartie, une faible solubilité dans

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