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DICTIONNAIRE CRITIQUE DU CANNABIS

facilite l'empathie, le contact et le passage à l'acte ; en ce sens il
paraît (en aigu) stimuler la libido. Au long cours (cf. Testicules*),
il diminue la sécrétion de l'hormone mâle, la testostérone, ce qui
diminue la libido (« au lit bibi dodo »). Sachez mesdames, que les
fumeurs de shit* au long cours sont d'assez piètres amants.

Légalisation
La légalisation du cannabis consisterait à rendre légaux la posses-
sion, l'usage et la vente de cannabis. Le processus de légalisation du
cannabis concerne aujourd'hui plusieurs pays à travers le monde.
L'Uruguay a été le premier État à franchir le pas, en 2013, sous
l'impulsion du président Mujica (dit Pepe) ; plusieurs États des USA
leur ont emboîté le pas, et récemment le Canada.

Létalité

L'argument selon lequel « le cannabis, lui, ne tue pas » est fallacieux
(car il peut tuer) si l'on n'explique pas, dès après cette assertion,
que les surdoses de cannabis ne mettent pas en jeu le pronostic
vital, à la différence des surdoses de morphine, d'héroïne et même
d'alcool (certains comas alcooliques peuvent tuer). Dire cela sans
ces précisions est aussi faux que de prétendre que le tabac ne tue
pas. Il ne tue certes pas de façon immédiate, en aigu, mais il le fait
à un très haut niveau, au long cours. Il est responsable de 75.000
morts chaque année en France (soit 206 par jour), 20 fois plus que
les accidents routiers.
Le cannabis est plus toxique physiquement que le tabac, en produi-
sant davantage de goudrons cancérigènes et davantage d'oxyde de
carbone. Par ses actions psychiques, il comporte des risques létaux.
Par l'ivresse qu'il produit, il augmente l'accidentalité routière et
professionnelle. Dans l'étude « Stupéfiants et accidents mortels de la
route », alors que l'on ne savait doser le THC qu'au seuil de 1 μg/l de
sang, le cannabis était, à lui seul, responsable annuellement de plus

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