Page 3 - journal anthropologie Valentin PAUL L3
P. 3

Séance 2 : Le Potlatch


            C’est à travers la méthode que nous avons vue durant la séance précédente que F.Boas, originaire d’Allemagne.
            Il part alors étudier la société des Kwagul mérindiens dont l’étude fut quand même courte, 2 ans et demi maximum.

            Cette étude de cette société peut, nous donner un aperçu (même éloigné) de nos sociétés passées qui étaient basées
                                                                           2
            sur le don, comme dans ses sociétés primitives dont Boas a fait l’étude.

            Comment s’organisent ces sociétés ?
            Ce sont des sociétés très hiérarchisées, avec des groupes sociaux d’organisations selon la filiation. Il existait des
            lieux de chasse, de pêche et de cueillette avec des droits d’exploitations qui se transmettent entre générations et
            dont seule une partie de la population en détenait la richesse. La mobilité sociale ne peut venir que de la filiation
            et l’alliance.

            Pourquoi la société a-t-elle drastiquement changé avant l’arrive de Boas?

                   Baisse de 75% de la population dû aux maladies importées
                   Mise en place d’une économie de traite qui accroît massivement la richesse du peuple
                   Fin des guerres coloniales
            => Cela entraina une nouvelle hiérarchie qui décompose les tribus

            Quand et comment se déroulait une cérémonie de potlatch ?

                  Dès lors qu’il s’agissait de mettre un accord collectif tel que le mariage ou encore le changement de nom.
                  Le potlatch repose sur des dons de biens (entre membres de la cérémonie) de prestige qui sont des actes
                    volontaires, et de biens de consommation qui seront consommés durant la cérémonie ou redistribués aux
                    plus pauvres. Le chef de la tribu conservait les biens de prestige échangés. Il peut y avoir des tensions de
                    compétitions dès lors qu’il y’a plusieurs candidat pour accéder à un statut par exemple. Ici l’intérêt sera
                    de donner un bien plus reconnu et plus côté que ses adversaires afin de les humilier.

            Pourquoi Boas évoque le potlatch comme un système de « prêt à intérêt » ?

            Lorsque l’Indien demande de l’aide à ses amis, il promet en retour devant tout le monde par substitut le jeu
            d’écriture qui fait défaut dans ces sociétés de le rembourser à une date ultérieure. La situation est comparable au
            crédit de notre société dans le sens ou si tous les créanciers demandaient leur remboursement il n’y aurait pas
            assez de biens pour tout rembourser. Ces dons reçus seront utilisés dans leurs entreprises du moment, et rendu une
            fois les  profits  bien  exploités.  Le  potlatch  est  d’ailleurs  comparé  à une  «assurance  vie»  car  l’individu  à des
            possessions.






            2   https://aprender.ead.unb.br/pluginfile.php/325474/mod_resource/content/1/hom_0439-4216_1986_num_26_100_368658.pdf

                                                                                                               3
   1   2   3   4   5   6   7