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II. Il ne restait à l’aviation allemande que deux avions de
le débarquement des Alliés en Normandie !
l’invasion fictive qu’ils avaient l’intention de mettre en scène, c’était
demi-dizaine d’officiers militaires allemands haut gradés. Quant à
matin du 6 juin, ce qui éloigna du champ de bataille plus d’une
Les nazis avaient planifié des exercices de guerre pour le
I.
Mais d’autres exemples ne manquent pas :
marqua le « début de la fin » de l’Allemagne nazie.
manifestions de la hachga’ha, grâce à laquelle ce fameux Jour-J
Les faits que nous venons de décrire ne sont que quelques
circonstances
Une série de curieux concours de
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sens que c’est la chose à faire. »
nous devons lancer l’opération. Je ne suis pas sûr de moi, mais je
irrationnelle, il annonça à son cercle de conseillers : « Je pense que
au bout d’une longue et intense réflexion, mû par une intuition
bouleversé à cause de flottes prises dans la tempête. Et pourtant,
conditions météorologiques, et bien des nations virent leur destin
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tous les temps . L’Histoire regorge de désastres liés à de mauvaises
pouvait faire du débarquement la plus grande défaite militaire de
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même à ses propres yeux. Il était conscient qu’une tempête
La décision d’Eisenhower de lancer l’offensive reste mystérieuse,
bulletin.
environs un petit peu plus longtemps, il aurait également reçu ce
le lendemain matin, le 6 juin. Si Rommel était resté dans les
reçut un bulletin météorologique annonçant une éclaircie partielle
Or, plus tard dans la journée du 5 juin, le Général Eisenhower
mais avaient dû rebrousser chemin en raison du mauvais temps.
LA MAIN CACHEE
elles s’étaient effectivement dirigées vers la côte française le 5 juin,
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84 97 Le jour le plus long Company, 2002) (Eisenhower : À Soldier’s Life, de Carlo d’Este, Henry Holt and basant sur la prévision météorologique la plus cruciale de l’Histoire… » débarquement en Normandie allait se dérouler le 6 juin au matin, en se que c’est la chose à faire. » C’est
« Une nuit de 1952, pendant la campagne présidentielle, Japonais, pour son extrême pugnacité, Spruance était plutôt modéré. quelques minutes à Midway. Et l’essentiel de la bataille de
Dwight Eisenhower fit une confidence à l’un de ses Les Japonais ignoraient que Hasley était hospitalisé et qu’il ne pouvait Midway se joua également sur un apparent « coup du sort ». 9
participer à la bataille. Ils s’attendaient donc à ce que la flotte américaine
conseillers et amis proches, le Sénateur Frank Carlson. Il lui poursuive le reste des navires de Nagumo, se jetant ainsi droit dans le
raconta que pendant la guerre, lorsqu’il était à la tête des LA MAIN CACHEE piège qui les aurait sans doute menés au désastre, avec entre autres le · Un coup du sort ? Non ! Juste le
naufrage de leurs deux derniers porte-avions. Cependant, le destin (ou
forces alliées en Europe, il avait vécu une expérience plutôt Yad Hachem) était intervenu, en infligeant à Hasley cette Yad Hachem
spirituelle saisissante : il avait réellement ressenti la Main mystérieuse et passagère affection de la peau. En effet, « Bull » aurait
de D.ieu le guidant, il avait réellement ressenti la Présence probablement poursuivi l’offensive, alors que l’amiral Spruance se Bien entendu, selon la perspective de la Torah, la notion de
contenta de sa victoire et ne souhaita pas risquer ses porte-avions en se hasard n’existe pas. Les « coups du sort » ne sont qu’une forme
Divine… » lançant à la poursuite des autres navires de la flotte de Nagumo. Au déguisée du Yad Hachem (la « Main de Hachem ») intervenant
bout d’environ une journée d’attente, Yamamoto constata que les
(Président Ronald Reagan, remarques lors du National Américains ne tombaient pas dans le piège qu’il leur avait tendu. Il subtilement dans les affaires humaines. Parfois, les obstacles qui se
Prayer Breakfast, le 6 février 1986). retira donc ses forces et ne sut jamais que ses ennemis avaient été sauvés dressent sur notre route semblent être des géants contre lesquels
par une simple maladie de peau ! nous ne sommes que de simples sauterelles, et nous nous sentons
incapables de les affronter. Dans un monde de pur hasard, tel serait
en effet le cas, mais dans un monde où le Yad Hachem prend la
7 Les États-Unis perdirent 307 hommes, un porte-avions (le Yorktown), direction des opérations, « le hasard aveugle » n’a pas sa place.
Le 6 juin 1944 est devenu l’un des jours mémorables du vingtième un destroyer et 147 aéronefs. Quant aux Japonais, ils perdirent 2500 L’Intervention Divine n’implique pas pour autant que tout va se
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siècle. C’est en effet durant ce fameux « Jour-J » , que fut percée hommes, 4 porte-avions, un croiseur lourd et 332 aéronefs. De manière passer de la manière dont nous le souhaitons. Il s’agit de
l’armure réputée invincible de « la Forteresse Europe » occupée par générale, la puissance industrielle américaine réussissait à compenser comprendre que derrière les faits historiques, qu’il s’agisse de
ses pertes plus rapidement que les Japonais. Et constat non moins
les nazis. l’histoire globale ou personnelle, c’est la Main Omnisciente et
significatif, les Japonais ne pouvaient remplacer leurs pilotes d’élite,
La plus grande force d’invasion jamais déployée – 6 000 navires, aguerris au combat. Si les Américains attribuaient à leurs pilotes Toute-Puissante de Hachem Qui orchestre les événements. Dans
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2 000 avions et 200 000 soldats débarquèrent conjointement sur expérimentés des rôles d’instructeurs chargés de transmettre leur un monde où la Présence Divine est dissimulée et semble même
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les plages de Normandie au cours d’une longue et unique journée ! savoir-faire et leur expérience, les Japonais, quant à eux, n’utilisaient pas parfois jouer en notre défaveur, notre objectif consiste à dépasser
Cette opération militaire fut un tel succès que moins d’un an plus cette méthode. Lorsque mourait un pilote japonais expérimenté, son les apparences et ressentir jusqu’aux tréfonds de notre être que la
tard, les forces alliées mirent à genoux « l’Empire millénaire » savoir-faire disparaissait avec lui. Main de Hachem est la Seule à véritablement orchestrer l’Histoire.
d’Hitler. 4 8 Lorsque les hydravions américains repérèrent la flotte japonaise, le 4
Rétrospectivement, un lecteur non averti risquerait de croire juin aux alentours de 7 h du matin, l’amiral Spruance dut prendre une
qu’une attaque d’une telle ampleur ne pouvait que réussir. Mais à y décision. S’il lançait immédiatement ses avions, il pouvait attaquer les Le miracle de Midway
regarder de plus près, la frontière entre la victoire écrasante et la Le jour le plus long Japonais alors que ces derniers se trouvaient dans une situation de
défaite cuisante fut extrêmement ténue. Aussi incroyable que cela grande vulnérabilité. Le problème était qu’il se trouvait à environ deux
puisse paraître, il s’en fallut de peu pour qu’Hitler remporte cette heures du point de lancement idéal qui aurait permis à ses avions de
bataille et resserre encore davantage son étau sur l’Europe. porter l’attaque puis de revenir aux porte-avions. S’il les envoyait si tôt,
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