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la trajectoire d’une flèche.
la voie (voir Proverbes 1:8 et 3:1) – ou peut-être même yara (הרָָי), guider
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Le judaïsme a toujours insisté sur le fait que la Torah n’avait
La réponse est : parce que nous ne sommes pas des
Si l’Exode qui aurait pu avoir lieu ne s’est pas réellement
LE VoYAgE INACHEVé
C ha P it RE t RE nt E
L’ExodE à côté duquEL vous avEz faiLLi passEr 30 le mot torah découle de lehorot (תוֹרוֹהל ְ ), mener, guider, ou montrer
Moïse, telles sont les mesures que Je prendrai pour régler
cette situation : Je l’encouragerai dans cette voie, Je lui
donnerai la force de poursuivre son combat.
Pourquoi dire tout cela à Moïse ?
Prenons donc pour base que le principe du Rambam
détermine un cadre pouvant nous être utile : une prédiction
divine de mauvaises nouvelles annoncée à un prophète ne
peut jamais être considérée comme inconditionnelle, car les
êtres humains, en exerçant leur libre arbitre, peuvent toujours
effectuer des choix positifs pouvant altérer la prédominance
de la justice divine. nous devons alors encore soulever une
dernière question : pourquoi D.ieu se donne-t-Il la peine
d’informer Moïse du déroulement futur d’événements
théoriques ? Pour quelle raison D.ieu annonce-t-Il à Moïse, au
Buisson Ardent, puis à nouveau par la suite, ce qu’Il fera si
Pharaon persiste dans ses choix malheureux ?
Pour savoir pourquoi D.ieu a effectivement intérêt à dire à
Moïse ce qui se passera dans le cas du pire scénario possible,
il nous faut attentivement lire le récit du Buisson Ardent dans
sa totalité.
D.ieu apparaît à Moïse pour la première fois au Buisson
ardent, et là, ils entament un assez long dialogue. Cet échange
évoque de nombreux sujets, mais possède un objectif crucial :
exprimer l’intention de D.ieu de libérer Israël de l’esclavage, et
convaincre Moïse d’accepter une mission Divine : être celui qui
contribuera à réaliser le plan de D.ieu. Moïse n’est pas emballé
par la proposition Divine, c’est le moins que l’on puisse dire.
Quels que soient les propos Divins, Moïse trouve une raison
350 34 ׃ח ָ לׁ ְ ש ִ תּ־ד ַ י ְ בּ א ָ נ־ח ַ לׁ ְ ש י ָ נֹד ֲ א י ִ בּ d.ieu, Moïse et le pire scénario possible
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qu’ils ont réellement eu lieu autrefois, mais sur leur capacité, pertinence de ces récits ne repose pas seulement sur le fait et parfois, en nous racontant
s’est transformé, à partir d’un seul individu, en une famille
durant son séjour en égypte, le Peuple d’Israël est parti
d’une simple famille pour devenir un peuple en égypte.
L’explosion démographique responsable de l’avoir catapulté
du simple statut de famille à celui d’authentique peuple
s’est produite tandis qu’il vivait en égypte et qu’il était lié à
ce pays. Les Hébreux, rappelons-le, avaient été transformés
en propriétaires terriens ; ils avaient reçu une a’houza dans
un pays n’étant pas réellement le leur. Et ce don de terre fut
accompagné par celui du surnombre. selon les termes du
texte : « ils se sont installés sur la terre et se sont multipliés en
très grand nombre » (genèse 47:27). Ainsi, ces enfants furent
le produit, d’une certaine manière, de la séparation du pays de
Canaan et de leur destin particulier sous forme d’engagement.
Néanmoins, tout comme l’avait fait auparavant Jacob avec
Ephraïm et Manassé, le Père Céleste allait proclamer cette
multitude comme Ses enfants. Quelle que fût la distance le
séparant de son Père, au cours de ces longues années d’exil,
Israël pouvait s’appuyer sur cet acte d’acceptation paternelle.
divergence
Jusque-là, les récits des funérailles de Jacob et de l’Exode
convergent plus ou moins. Mais, à partir de ce moment, ils
vont considérablement diverger. L’histoire de l’enterrement de
en avant significatif. Pour une famille, une évolution qualitative signifie
un nombre étourdissant d’enfants, suffisamment pour que la famille
puisse être appelée un peuple. Tel est le sens du verset lorsqu’il affirme
qu’à gochen, le peuple « s’était installé dans la contrée et était devenu
très nombreux ».
De grâce, mon Maître, envoie [quelqu’un d’autre]. (Exode 4:13) Rachi). d’autre qui aurait un don naturel, déjà prêt pour cette tâche (voir aus
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plus. Un individu est un élément unique et une série d’enfants est un pas
mais une génération plus tard, il y a deux, ou davantage, d’individus de
signifier avoir deux enfants ou plus : je n’étais qu’une seule personne,
pays de ma misère » (genèse 41:52). Fructifier, pour un individu, peut
onyi (יינ ְ ע ִָ ץרֶא ֶ בְּ םיה ִ לֹא ֱ ינ ִ רַפְ ה ִ ), « Car D.ieu m’a fait fructifier dans le
24 Joseph nomme son fils Ephraïm parce que hiphrani Elokim be’érets
augmenté en nombre en Égypte . De même que Joseph
Joseph, puis, des siècles plus tard, le Peuple d’Israël – ont
Prenez en considération ceci : les deux békhorot – d’abord
d’Ephraïm et de Manassé de la part de Jacob.
constituait, de manière profonde, un écho de l’acceptation
qu’Israël représente Ses valeurs dans le monde de Ses enfants
Le fait de nommer Israël comme son békhor, d’accepter l’idée
les enfants nés en tant que nation en égypte comme les Siens.
réponse plus poignante de la part du Père. le Créateur proclama
En outre, le choix d’Israël cette nuit-là donna lieu à une
d’égypte moururent, sauf ceux du Père… et Israël survécut.
durant laquelle ils apportèrent ce sacrifice, tous les békhorot
rendre la pareille en le désignant comme békhor. la nuit
À présent, c’était le cas et son Père, reconnaissant, voulut lui
encore gagné, de quelque manière que ce soit, cette faveur.
multitudes qui deviendraient à présent la nation – n’avait pas
des promesses à Abraham, Isaac et Jacob, le peuple – les
faveur lorsqu’il était bien plus jeune, lorsque D.ieu prodigua
famille. Bien que celui-ci eût précédemment été traité avec
confirmant le statut d’Israël en tant qu’enfant-dirigeant de Sa
solennellement prononcés à travers leur offrande d’Unité, en
Le Père Céleste répondit aux engagements d’Israël,
devenir le békhor de d.ieu
L’ExodE à côté duquEL vous avEz faiLLi passEr