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CHAPITRE VII L’apport du numérique en implantologie

6.1 Le protocole de l’empreinte optique en implantologie

6.1.1 Les étapes de l’empreinte :

1. Scan primaire (scan initial)

Il consiste à enregistrer les arcades complètes maxillaire et mandibulaire avec la restauration
provisoire ou avec le pilier de cicatrisation en place.

2. Enregistrement de l’occlusion
Elle peut se réaliser à cette étape ou en fin du processus. On enregistre l’occlusion statique
et dynamique.

3. Enregistrement du profil d’Émergence
Pour enregistrer le profil d’émergence, on va préalablement découper et supprimer la partie
de l’image contenant le pilier de cicatrisation. On numérisera uniquement la partie précédem-
ment effacée. Il est important de prendre rapidement le profil d’émergence après la dépose
du pilier afin de conserver les tissus mous dans le profil voulu et d’éviter la rétraction des
tissus mous péri-implantaires.

4. Empreinte du Scan-Body
L’intelligence artificielle du logiciel conserve la quasi-totalité de l’empreinte dupliquée pour
ajouter uniquement le Scan-body. Nous obtenons un ensemble d’empreintes :
➜ Une empreinte initiale ;
➜ Une empreinte de l’antagoniste ;
➜ Une empreinte du profil d’émergence ;
➜ Une empreinte du Scan-Body ;

➜ Une empreinte de l’occlusion ;
➜ Une empreinte de l’occlusion dynamique.
Toutes ces empreintes pourront être associées, superposées ou « matchées » afin de conce-
voir, planifier et réfléchir à la décision du choix prothétique. L’empreinte numérique enre-
gistre un maximum d’informations grâce à cet ensemble d’empreintes. L’empreinte optique
en implantologie prend toute sa dimension, car elle sélectionne, d’efface et d’enregistre une
partie de l’empreinte primaire et nous fait gagner en efficience.

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